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Esch-sur-Alzette : retour sur l’ouverture des Francofolies 


Biga*Ranx a rajouté de la chaleur sur les hauteurs d'Esch-sur-Alzette. (Photos : georges noesen)

Vendredi soir avait lieu l’ouverture des Francofolies édition 2025. En famille ou entre amis, les festivaliers ont répondu présent.

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Francofolies : «J’adore la musique, l’ambiance festival et le contact humain»

Vendredi s’est ouverte la nouvelle édition du festival des Francofolies à Esch-sur-Alzette. Au programme, une scène très éclectique avec en tête d’affiche Bigflo et Oli, Tali ou encore le DJ Timmy Trumpet.

Si vous cherchiez un endroit où faire la fête, s’amuser et passer du bon temps à l’écart du tumulte urbain, il fallait donc se rendre à Esch-sur-Alzette dès 17 h 30. Toute l’installation est nichée en plein cœur du Gaalgebierg, qui surplombe la ville. Un cadre idéal pour assister à des concerts uniques. «On a la chance de pouvoir organiser cet évènement dans un lieu exceptionnel. En pleine nature, entre zones de fraîcheur et grands espaces», nous indique Loïc Clairet, le directeur du festival. Avec 40 000 festivaliers l’an passé, l’organisateur vise une fréquentation de plus de 30 000 personnes pour l’édition 2025.

En effet, les Francofolies demeurent le plus important festival de la région. Mêlant musiques francophones ou luxembourgeoises, la programmation n’a rien à envier à d’autres événements musicaux. «Vous y trouverez forcément votre bonheur, il y a de la musique urbaine, de la chanson française ou électronique. On met surtout l’accent sur les artistes émergents, ceux à découvrir», poursuit-il. Loïc Clairet donne l’exemple de Zao de Sagazan, qui s’est produit sur une scène du festival à ses débuts.

«Il y a un gros travail de scénographie. Cette année notamment, nous avons mis en place des projets complémentaires, nous avons agrandi les zones de foules et de fêtes», précise t-il. Le directeur fait référence aux projets hotspot comprenant un sauna et un bain finlandais. Dans ces zones, le public est invité à participer à une expérience musicale dans l’eau. Les organisateurs peuvent bien évidemment prêter un équipement adéquat afin de vivre une expérience musicale en milieu aquatique. Autre installation amusante : la salle disco. Là, le public écoute le concert par le biais de casques. Dans leurs oreilles, deux disc-jockeys jouent deux musiques différentes.

La fête dure tout le week-end.

«On est venues de Metz!»

Le ciel venait à peine de se dégager sur le parc que les festivaliers étaient déjà nombreux à s’y aventurer. Accompagnée par de grands rayons de soleil, à 19 h 15, la foule s’amassait devant la grande scène pour assister à la prestation de Biga*Ranx, un groupe de reggae. «Merci aux Francofolies de nous inviter! Merci à vous d’être présents ce soir!» lance le chanteur à la foule, qui répond immédiatement en applaudissant.

Devant le spectacle, autour des bars et des stands éphémères, un public composé de jeunes et de plus âgés se mélange. «On est venues de Metz!» s’exclame une festivalière en compagnie de trois amies. «On a déjà fait pas mal de festivals, mais pour celui-là, il y a une superbe ambiance et franchement l’organisation est top», ajoute Léa en tenant ses deux gobelets vides à la main. En s’éloignant de la place principale, on peut aussi découvrir un autre artiste se produisant sur la scène de la Clairière. Dori joue sur la plus petite scène, mais visiblement les spectateurs sont comblés et ravis.

Les Francofolies se poursuivent tout le week-end avec une programmation éclectique et qui drainera des milliers de festivaliers sur les hauteurs de la Métropole du fer.

Tali, qui a représenté le Luxembourg au Concours Eurovision 2024, a électrisé le public.

«On a hâte de voir nos artistes préférés»

Marc, 45 ans, ingénieur, Luxembourg (avec sa famille) : «Les Francofolies à Esch, c’est notre rendez-vous annuel. On vient de Diekirch, c’est super pratique. Cette année encore, avec ma femme et les ados, chacun y a trouvé son compte : de la pop pour ma fille, du rap pour mon fils. J’adore la taille du festival, pas trop grand, on ne se perd pas et les files d’attente sont raisonnables. On a pu tester plein de bouffe et la bière locale est top! C’est vraiment un week-end relaxant en famille, on a déjà bloqué les dates pour 2026!»

Chloé, 22 ans, étudiante, Metz (avec ses amis) : «Première fois aux Francofolies d’Esch, et j’ai adoré! On est venues de Metz en covoiturage, l’ambiance était incroyable. On a pu se rapprocher des scènes, même pour les têtes d’affiche, et chanter à fond sur Bigflo et Oli. J’ai craqué pour un t-shirt et les gaufres sont parfaites. C’est super de voir toutes les nationalités mélangées. Très sécurisé et bien organisé. C’est sûr, je reviendrai l’année prochaine!»

Kevin, 30 ans, Bruxelles (avec sa copine) : «On a voulu changer des festivals belges cette année, et les Francofolies d’Esch étaient parfaites, à 2 h 30 de Bruxelles en train. L’organisation est top : son nickel, scènes bien agencées. On a découvert de super groupes, c’est magnifique. Le site est propre, le personnel sympa. On a testé pas mal de bières artisanales locales. Un peu frais le soir, mais ça n’a rien gâché. On est rentrés super contents!»

Isabelle, 58 ans, Thionville (avec une amie) : «Avec Annie, on a tenté les Francofolies à Esch cette année, juste à côté de Thionville. On craignait un peu pour notre âge, mais pas du tout, il y avait toutes les générations! On a hâte de voir nos artistes préférés comme Michel Polnareff et Julien Doré. Les toilettes sont impeccables et il y a plein de stands de nourriture, sans attente. On a passé un très bon moment, c’est une belle initiative. Si la programmation nous plaît, on y retournera en 2026, c’est certain!»

Un commentaire

  1. Malheureusement on ne demande pas l’avis des riverains pour toutes ces événements bruyants.
    Tout Esch est baigné dans un bruit terrible car en plus des Francofolies il y a la kermesse en même temps.
    Du bruit jusqu’au petit matin.
    Des embouteillages dans tout Esch et plus de parking pour les riverains,
    Et tout ça pendant les examens scolaire.