Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le musée national de la Résistance renouvelé a rouvert ses portes ce 1er mars. À découvrir ce week-end.
Depuis 1956, le musée national de la Résistance et des Droits humains (MNRDH) est l’unique site culturel à traiter de l’ensemble de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale au Grand-Duché. Un lieu d’éducation, de transmission et de commémoration.
Son exposition permanente entièrement renouvelée est officiellement ouverte depuis vendredi. La scénographie permet de comprendre les structures et les organisations du régime nazi, les conséquences de la dictature pour la population, les réactions face à cette situation terrible et les actions qui en ont découlé – entre autres la collaboration et la résistance.
Ce thème de la résistance, multidimensionnel et complexe, reste le fil rouge de l’exposition. Le dispositif est complété par une section sur la répression nazie, l’univers concentrationnaire, la Shoah, la période d’après-guerre et la mémoire. Des questionnements généraux sur les droits humains forment le lien avec l’actualité.
(Photo : Julien Garroy)
(Photo : Julien Garroy)
(Photo : Julien Garroy)
(Photo : Julien Garroy)
(Photo : Julien Garroy)
(Photo : Julien Garroy)
(Photo : Julien Garroy)
(Photo : Julien Garroy)
20240228. Visite du Musée National de la Résistance et des Droits Humains rénové.
(Photo : Julien Garroy)
Des expositions temporaires, des manifestations et des visites guidées ouvertes régulières complètent l’offre du MNRDH, qui abrite en ses murs une boutique, un espace de repos, de conférences et de lecture.
Les visiteurs sont invités à redécouvrir cette institution vivante et participative du pays, durant tout le week-end. Des visites guidées multilingues seront proposées toutes les trente minutes.
À l’occasion de deux tables rondes, à 15 h, l’équipe du MNRDH, les muséographes et curateurs détailleront les nouveautés et échangeront avec le public. Cette réouverture annonce aussi une nouvelle ère dans la médiation, à travers des ateliers et des formations pour adultes, entre autres.
À partir du 14 mars, une exposition temporaire mettra en lumière «les victimes oubliées». Des personnes marginalisées socialement, pauvres, sans domicile, en situation de handicap. Ou celles dont la société rejette la culture, la religion, la couleur de peau ou l’orientation sexuelle.
Renseignements sur le site mnr.lu.
