Après la récente vague de départs de conseillers communaux, le Parti pirate se retrouve face à de nouveaux déboires.
Après la récente vague de départs de conseillers communaux, le Parti pirate se retrouve face à de nouveaux déboires. Cette fois, retour à l’échelle nationale avec un prêt accordé par le groupe parlementaire à son député Marc Goergen. Selon nos confrères de la radio 100,7, il s’agit d’un montant de 33 000 euros destiné à rembourser une partie d’une dette fiscale privée.
Sur son compte X, Marc Goergen précise avoir entretemps remboursé l’intégralité du prêt, une opération qui devrait intéresser de près la Cour des comptes, chargée d’analyser la gestion des deniers publics attribués au Parti pirate.
Et war ee Feeler, déi finanziell Offer vun engem temporärer Kredit bis zu engem Urteel un ze huelen.
Haut hunn ech de Montant un déi gemeinsam politescher Sensibilitéit vu
Sven Clement & Marc Goergen zeréck iwwerwisen.Soumat ass keng finanziell Schold méi do.
Et war ee…
— Marc Goergen (@gomarc777) October 28, 2024
«Ce fut une erreur d’accepter cette offre d’un prêt temporaire (…)», admet l’élu. Il ajoute «assumer la responsabilité de cette erreur», et précise qu’«à aucun moment» le groupe n’a risqué de perdre cet argent. En outre, le Parti pirate en tant que tel n’aurait pas été impliqué dans cette transaction.
Ce rebondissement est le dernier d’une liste qui ne cesse de s’allonger depuis le départ du député Ben Polidori en juillet. Depuis lors, les députés pirates restants, Marc Goergen et Sven Clement, se reprochent mutuellement des dérapages, notamment financiers.
Un autre déclencheur de la descente aux enfers est l’affaire MALT, du nom d’une application de traduction que la formation politique a développée pour le compte de l’Office national de l’accueil. Désormais, le Parquet européen s’est saisi du dossier. Le parti se voit réclamer un remboursement de 96 000 euros issus de fonds publics.
Une révision des statuts, en cours de rédaction, doit permettre aux pirates de rebondir avant la fin de cette année.