Les sifflements en tout genre ont retenti dans les rues de la vieille ville de Luxembourg à l’occasion de la traditionnelle Emaischen. Un succès après deux ans de pause.
Cela papote aux coins des rues. On se croise, on se recroise. Des éclats de rire résonnent sous le soleil d’une matinée de printemps particulière. Les rues autour du Marché-aux-herbes et du Marché-aux-Poissons sont bondées. Des sifflements et dés pétillement plus ou moins harmonieux fendent la foule. Après deux années de pause, l’Emaischen a repris ses droits dans la vieille ville de Luxembourg en ce lundi de Pâques.
Si étymologiquement, le terme Emaischen rappelle la marche des disciples de Jésus vers Emmäus, ce marché des potiers dont l’origine remonte au moins au XIXe siècle, correspond à la célébration de la fête de la guilde des potiers le lundi de Pâques. La première trace écrite de l’Eimaischen remonte au 3 avril 1827, date à laquelle il fut décidé de déplacer la foire de l’église Saint-Michel vers la place du Marché-aux-Poissons.
Interrompue à la Première Guerre mondiale, le comité Alstad a fait renaître la vieille tradition de l’Eimaischen en 1938 et édite chaque année un Péckvillchen inédit. Depuis 1957, la fête est également célébrée à ...
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