Opposés à «l’UE du démantèlement social et du capital financier», les communistes plaident pour une «Europe de la paix, de la solidarité et de la justice sociale».
Fin avril, le KPL a publié un «appel» en prévision des élections européennes. Le titre : «Démantèlement social et réarmement? Pas avec nous!». C’est bien autour de ces deux thématiques qu’est composé le programme électoral des communistes, toujours emmenés par Ali Ruckert. Les résultats médiocres obtenus aux scrutins de 2023 ne découragent pas le parti, qui vise à davantage pouvoir propager ses idées et revendications lors de cette nouvelle campagne électorale.
«La politique de l’UE est définie dans les sphères dirigeantes des banques et des grandes entreprises et formulée dans des projets de loi et des règlements lors de négociations entre les gouvernements des pays les plus puissants de l’UE, projets auxquels le Parlement européen n’a plus qu’à donner son accord», fustige d’emblée le KPL.
Fin des livraisons d’armes en Ukraine
Le Parti communiste plaide donc pour une tout autre Europe, en commençant par une «résistance à tout démantèlement social». Une «augmentation structurelle» du salaire social minimum et de la pension minimum, des programmes de soutien à la construction de logements locatifs publics ainsi que le passage à une semaine de 35 heures «avec compensation salariale intégrale».
L’autre grande priorité est la «résistance contre l’armement et la guerre». «La paix ne se construit pas par l’armement, mais par le désarment», clame Ali Ruckert. Est également réclamé «l’arrêt immédiat de toutes les livraisons d’armes et d’argent à l’Ukraine». Il serait préférable de soutenir les «initiatives de négociations sur un cessez-le-feu avec la participation de toutes les parties concernées et sur la paix en Ukraine en tenant compte des intérêts de sécurité de toutes les parties concernées».