La remise en question côté français de l’élargissement de l’A31 à 2×3 voies, devant faire écho à celui de l’A3 entre Dudelange et Luxembourg, préoccupe le ministre de la Mobilité et des Travaux publics.
Alors que côté luxembourgeois les travaux vont débuter en 2020, la «cohérence» ferait toujours défaut de l’autre côté de la frontière. «Si je n’avais qu’un interlocuteur côté français, il serait simple de donner un réponse cohérente. Or les réponses divergent en fonction de l’interlocuteur», regrette François Bausch, interrogé mardi à la Chambre par le député Eugène Berger (DP).
En clair, la région Grand Est et son président Jean Rottner seraient «très fortement engagés» pour que l’élargissement de l’A31 devienne réalité. À Paris par contre, les choses seraient bien moins claires. «C’est regrettable, mais cela ne change rien à notre projet», clame François Bausch. «Il ne faut en effet pas oublier qu’en dépit des navetteurs frontaliers, on est aussi confronté à un nombre important de navetteurs résidents. Il nous faut donc réagir».
Le ministre donne une dernière précision, qui est toutefois de taille : «Le Luxembourg ne va pas cofinancer l’élargissement de l’A31. On reste cependant disposé à cofinancer des projets ferroviaires».
David Marques
Ne serait-il pas possible de faire un métro Nancy/Luxembourg/Esch ?