L’opérateur de télécoms français Orange a annoncé jeudi la signature d’un accord au niveau mondial sur l’égalité professionnelle femmes-hommes, en particulier salariale, qu’il qualifie de « première » parmi les entreprises du secteur des télécommunications.
Cet accord, signé la veille avec l’alliance syndicale UNI Global Union, concerne les 149 000 salariés d’Orange dans le monde, selon le communiqué. L’accord s’inscrit dans le prolongement de deux autres accords mondiaux sur les droits fondamentaux et sur la santé et la sécurité, signés en 2006 et en 2014 entre Orange et UNI Global Union, ajoute le communiqué.
Déclinable et adaptable dans les pays où Orange est présent, son objectif est « de renforcer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle ainsi que la lutte contre les discriminations et les violences », souligne le groupe. En ce qui concerne l’égalité salariale entre femmes et hommes à poste équivalent, l’accord vise la réduction des écarts salariaux « pour atteindre l’égalité salariale à situation comparable au plus tard en 2025 ».
Selon le syndicat français CFDT « c’est la première fois que les syndicats affiliés à UNI Global Union obtiennent d’une entreprise multinationale comme Orange un accord réellement engageant sur des actions concrètes pour des ambitions affirmées au niveau mondial ». Pour la FOCom, fédération FO de la communication, « cet accord est particulièrement novateur dans la mesure où il s’applique dans de très nombreux pays ou l’égalité et la lutte contre les violences et les discriminations ne vont pas de soi ».
L’accord concerne aussi les relations avec les sous-traitants et les fournisseurs.
LQ/AFP