L’OGBL annonce avoir obtenu des avancées dans les droits à la mutation pour les professeurs du secondaire en temps partiel. Souvent mis de côté au profit des temps plein, leurs vœux seront maintenant mieux pris en compte.
Les enseignants du secondaire n’étaient pas tous logés à la même enseigne lors des propositions de mutations. Les personnes à temps partiel se voyaient souvent discriminées par rapport à leurs collègues à temps plein quand ils souhaitaient changer de lycée. Une situation problématique pour les professeurs devant limiter leur temps de travail pour raisons de santé mais aussi pour certaines femmes réduisant leurs heures de cours après la naissance d’un enfant. «Le critère déterminant devrait être l’ancienneté de service, et non le nombre de leçons prestées», préconisait l’OGBL.
A travers le SEW, sa branche éducation, le syndicat a réussi à obtenir une avancée positive. Le ministère de l’Education a annoncé mettre en oeuvre un réel droit à la mutation pour le temps partiel. A l’avenir, aucune date n’a été annoncée pour cette réforme, le nombre d’heures vacantes dans un lycée devrait être précisé lors d’une procédure de mutation. Au-delà de la question du temps partiel, de nombreux autres critères comme le statut, l’ancienneté et les notes aux examens, seront mieux pris en compte pour départager les candidats. «Il s’agit d’une étape importante dans notre engagement en faveur d’une plus grande égalité», se félicite l’OGBL.
Des avancées pour les chargés de cours
Le ministère a aussi prévu de s’intéresser à une autre demande du syndicat concernant l’instauration d’un droit de mutation pour les chargés de cours et d’éducation. Une procédure spécifique sera prochainement créée pour ces derniers. «Celle-ci devrait répondre à l’exigence du SEW/OGBL que les chargés peuvent rester dans leur lycée s’ils réalisent la procédure de fonctionnarisation après 15 ans de service ou plus».
En revanche, la mutation restera inaccessible aux enseignants des écoles internationales et européennes. L’OGBL compte bien continuer à tenter de faire valoir leurs droits.