Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le bras de fer entre les éducateurs gradués travaillant pour l’État et le ministre de la Fonction publique pourrait être résolu le 11 décembre prochain. Mardi, Dan Kersch a en effet soumis au syndicat SLEG un compromis qui doit encore être validée par la base syndicale.
La perspective d’une grève des éducateurs gradués travaillant pour l’État semble s’éloigner. Mardi, le syndicat SLEG et le ministère de la Fonction publique avaient un nouveau rendez-vous devant le médiateur à la Cité judiciaire.
« Le ministre Dan Kersch nous a accueilli en personne avant la réunion pour nous soumettre un compromis. Ce même document a été présenté lors de la réunion », explique Mario Maia du Syndicat luxembourgeois des éducateurs gradués (SLEG).
« Une reconnaissance à plein titre de nos diplômes et une revalorisation de notre carrière ne pourra pas se faire avant la négociation d’un prochain accord salarial au niveau de la fonction publique. Ces négociations sont prévues en 2018 », enchaîne le représentant du SLEG.
Une prime rétroactive
Mais pour calmer les ardeurs de la part des plus de 2 000 membres du SLEG, décidés à faire grève, le ministre Kersch mise sur un compromis. Ce dernier prévoit une phase de transition pour les éducateurs gradués au service de l’État. Le salaire brut sera rallié à la convention collective du secteur social (SAS), signé en juin dernier.
L’ancienneté des éducateurs sera prise en compte pour le calcul d’une prime à verser au moins de janvier, mais qui sera rétroactif. « A priori, ce compromis et cette prime sonnent assez bien. Mais il reste à voir si le ministère va tenir ses promesses. Nous on réclame un engagement clair et écrit noir sur blanc », affirme Mario Maia.
La décision finale appartiendra à la base du SLEG, qui va se réunir le 7 décembre. La prochaine (et dernière?) réunion devant le médiateur aura lieu le 11 décembre.
David Marques
