Une question parlementaire a permis de faire le point sur le nombre de postes d’enseignants non remplacés dans le fondamental.
En pleine saison hivernale, alors qu’il est difficile d’échapper aux microbes ambiants, le député Ben Polidori a voulu savoir si les enseignants absents étaient systématiquement remplacés dans le fondamental. Et ce, quel que soit le motif de leur absence.
Quand le professeur d’une école fondamentale ne peut pas assurer son cours, les élèves ne se retrouvent pas livrés à eux-mêmes. Il existe un vivier de personnes disponibles pour assurer un remplacement, a rappelé le ministre de l’Éducation nationale, Claude Meisch.
Il s’agit soit d’un remplaçant temporaire engagé sous contrat à durée déterminée – pour cette rentrée scolaire 2025/2026, ils sont 319 au total. Mais peuvent aussi être sollicités l’un des 546 chargés de cours titulaires en contrat à durée indéterminée, soit 487,96 équivalents temps plein (ETP), répartis entre les 15 directions de région.
Troisième ressource disponible : les 363 personnes qui ont «encodé leur disponibilité et souhaits en matière de remplacement dans les écoles fondamentales luxembourgeoises dans la base de données Scolaria», précise encore Claude Meisch.
Est-ce que cela est suffisant ? Sur les cinq dernières années, il apparaît que non. Si en 2020/2021, 284 remplacements n’avaient pu être trouvés, ils étaient 2 589 l’année scolaire dernière, la plus grande part dans la direction de l’enseignement de Redange. Les élèves ont été alors répartis dans d’autres classes en attendant un retour à la normale.