Les membres de la commission parlementaire de la Mobilité ont pris connaissance, hier, des résultats de l’audit concernant la cellule «Building Management System» (BMS) des CFL.
Principale conclusion : il n’y aurait pas eu de «dysfonctionnement majeur». Trois agents ont cependant été sanctionnés et un autre a démissionné avant la fin de la procédure.
En mars dernier, nos confrères du Tageblatt avaient pourtant révélé, preuves à l’appui, de graves dysfonctionnements impliquant des employés qui regardaient des séries sur Netflix, jouaient au poker en ligne ou dormaient carrément, au lieu de garder à l’œil les images enregistrées par les caméras de surveillance, tâche faisant partie des missions du service BMS.
À l’époque, les responsables des CFL évoquaient que des procédures disciplinaires avaient déjà été engagées, avec à la clé des sanctions «allant du rappel à l’ordre jusqu’au licenciement».
Un flou continue donc à régner sur cette affaire, en dépit de l’audit interne estimant – selon des informations reprises sur le site de la Chambre – que les «procédures de travail sont appropriées et bien respectées par les agents affectés à la cellule». Une recommandation formulée concerne la centralisation des procédures dans un seul document, un exercice qui est déjà entamé. Un travail de sensibilisation et des échanges avec les ressources humaines auraient en outre été mis en place.
L’échange avec les députés a permis de rappeler que la mission première des 24 agents du service BMS ne consiste pas à consulter, en direct et en permanence, les 1 456 caméras de surveillance installées dans les gares, sur les quais et à d’autres endroits. La cellule assume aussi des missions plus spécifiques et techniques liées aux bâtiments et autres infrastructures des CFL.