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Dure première pour Volt


(photo Fabrizio Pizzolante)

Malgré un résultat en dessous de son objectif, Volt souhaite capitaliser sur l’expérience acquise lors de cette première élection pour le jeune parti.

Daniel Silva. (photo DR)

C’est un baptême compliqué qu’a vécu le parti Volt, créé en 2018 et qui participait à sa première élection. Plus faible résultat du scrutin avec 0,19 % des voix, le parti pro-européen n’a pas été à la hauteur de ses espérances. Sans pour autant décourager Daniel Silva, son secrétaire général.

Quel bilan faites-vous de vos résultats ?

Daniel Silva : On ne va pas se mentir, ce ne sont pas des résultats exceptionnels. On s’attendait à un tout petit peu plus, mais on est conscients de ce qu’on a fait, de notre campagne et de sa couverture. Avec le peu de citrons qu’on avait, on a quand même fait un peu de jus et on est fiers de ça. C’est un bon exercice pour une prochaine fois. L’important, c’était de rassembler de l’expérience pour s’établir en tant que parti. On est là pour le futur, c’est notre slogan.

Qu’est-ce qui vous a manqué ?

On a vu qu’au Luxembourg, la politique fonctionne avec des visages. Nous, on veut faire sans, mais le constat est que, finalement, le programme n’est pas super important. Si on veut être élus, à nous d’avoir des narratifs qui conviennent aux électeurs. Puis, on n’a pas été assez couverts, mais c’est naturel dans un combat où il y a autant de partis. On comprend que ce soit difficile, mais notre travail a été fait avec sérieux. D’autres partis étaient là pour la première fois également et on ne voudrait absolument pas se comparer à eux.

Un commentaire

  1. Un parti de rigolos europeistes qui a eu le score qu il meritait