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Du sursis pour les treize lignes de bus desservant des usines


(Photo : archives LQ/Tania Feller)

Moins d’un mois après sa décision de supprimer treize lignes de bus desservant des sites industriels, le ministère de la Mobilité fait marche arrière.

Rappelez-vous, il y a presque un an, le ministère de la Mobilité envisageait de supprimer une vingtaine de lignes de bus desservant des sites industriels. Après une réunion avec les syndicats, François Bausch, ministre de l’époque, avait revu ce nombre à la baisse : six lignes seulement allaient bel et bien disparaitre – trop peu fréquentées selon le ministère. Toutefois, il avait été convenu d’étudier la fréquentation de 13 autres lignes de bus et de décider de leur sort en 2023.

Sort scellé mi-novembre, avec la suppression programmée de 13 lignes de bus U desservant des usines, dont celle de Goodyear à Colmar-Berg, qui devaient disparaitre le 10 décembre prochain. Une décision finalement mise en sursis par la nouvelle ministre de la Mobilité, Yuriko Backes, qui a pris ses fonctions le 17 novembre dernier.

Cette dernière a en effet décidé de maintenir, pour le moment, ces lignes de bus.

Une décision que saluent les syndicats, qui rappellent également que la suppression de ces lignes aurait eu pour conséquence d’impacter près de 800 salariés les empruntant quotidiennement.