Le ministre des Affaires intérieures a confirmé que le poste de police Gare/Hollerich fonctionnera bientôt 24h/24 et sera renforcé par une douzaine d’agents «spécialistes» de ce quartier.
Alors que la question de l’insécurité dans le quartier Gare revient régulièrement dans le débat, la police continue la réorganisation de son commissariat qui a connu de nombreuses polémiques. Fonctionnant pour le moment sans unité dédiée, les policiers qui patrouillent dans le quartier viennent d’autres unités, celui-ci sera bientôt occupé par de nouveaux policiers 24h/24.
Le ministre des Affaires intérieures, Léon Gloden (CSV), a confirmé l’information dans une réponse à une question parlementaire posée par Laurent Mosar (CSV). Organisé pour le moment sur deux roulements, le commissariat Gare-Hollerich va passer à trois, en mai ou juin prochain, ce qui permettra un fonctionnement en continu. «À l’heure actuelle, deux commissariats sont territorialement compétents pour les quartiers Gare et Hollerich. La réorganisation permettra de regrouper les effectifs sur un seul commissariat compétent pour ce secteur», ajoute Léon Gloden. Dans le même temps, un renfort de policier est prévu avec l’arrivée d’une douzaine d’agents supplémentaires. D’après le ministre, ces derniers sont des «spécialistes» du terrain et de la population spécifique de ce quartier.
Des changementsà Ettelbruck
«Je tiens à préciser que le commissariat Luxembourg, situé au Verlorenkost et opérationnel 24/7 reste également chargé des interventions et présences policières au niveau des quartiers en question, précise Léon Gloden. Les patrouilles du Service régional de police de la route, ainsi que des maîtres-chiens et des agents du Service de police judiciaire, assureront également des missions proactives et répressives dans cette zone, sous la coordination de la Direction de la région capitale.»
Le commissariat d’Ettelbruck va lui aussi passer de deux à trois roulements afin d’assurer une présence 24h/24 avec un renfort équivalent à celui prévu dans la capitale. Le ministre rappelle néanmoins que la présence policière ne peut être la seule solution dans des quartiers où les défis sont avant tout d’ordre social. «L’implication d’autres acteurs est nécessaire pour trouver des solutions pérennes et stables.»