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Dino Toppmöller (F91) : «Mon équipe est à nouveau prête»


Après une folle première partie de saison marquée par la Coupe d'Europe, le F91 de Dino Toppmöller revient aux affaires courantes en BGL Ligue. (photo Gerry Schmit

[BGL LIGUE] Après une énorme première moitié de saison qui l’a vu briller sur la scène européenne, le F91 se lancera à partir de dimanche dans la course à la conservation de son titre de champion national. Avant le match au sommet à Differdange, on a fait le tour du propriétaire avec Dino Toppmöller.

LA PRÉPARATION

On le sait, Dudelange a connu une première partie de saison des plus lourdes, avec pas moins de 30 matches disputés, soit l’équivalent d’un championnat de BGL Ligue complet. La trêve a-t-elle suffi pour retrouver de la fraîcheur après un parcours comme aucun club luxembourgeois n’en a connu?

Dino Toppmöller : Je le pense, oui. On a fait une longue pause, puisqu’on a coupé cinq semaines, avant d’enchaîner avec six semaines de préparation. Et là, je sens mon équipe à nouveau prête. Je vous l’avoue, au début, cela n’a pas été très facile de s’y remettre. Une, deux puis trois semaines sont passées, mais on a finalement su laisser tout ce qu’on a vécu durant les premiers mois de la saison derrière nous. Aujourd’hui, place à de nouveaux objectifs.

Quand on joue à Dudelange, réussir le doublé est quasi une obligation sur la scène nationale, non?

On veut remporter la Coupe et le championnat, mais je ne parlerais pas d’obligation. Car je pointe d’autres grosses cylindrées. J’en vois au moins quatre lutter pour le titre.

L’EFFECTIF

D. T. : Depuis que je suis arrivé à Dudelange voici deux ans et demi, c’est la première fois que je vais devoir mettre sur le banc ou en tribune trois ou quatre joueurs qui sont des titulaires. Avant, il y avait de bons joueurs qui ne jouaient pas. Mais là, ceux que je vais devoir écarter ont le niveau des titulaires! C’est vous dire si les choix vont être compliqués.

On s’attendait à un nombre important de départs cet hiver. Au final, ils ne sont que quatre à être partis (Gonçalves, Dramé, Protin et Perkons), des éléments que l’on n’a guère vu à l’œuvre… Là, j’ai un groupe de 24 joueurs auxquels on ajoute les gardiens. (…)

C’est fini avec Milan Bisevac. Administrativement, je ne sais pas où on en est. Mais sportivement parlant, c’est terminé. Le joueur n’est pas en cause, il a toujours été correct avec tout le monde. C’est un choix purement sportif. Il nous reste 13 matches de championnat et, on l’espère, trois en Coupe. Et les autres éléments qui évoluent dans son secteur de jeu ont prouvé durant la première partie de saison qu’ils pouvaient jouer tout le temps. Je pense là surtout à Jerry (Prempeh) et Tom (Schnell). Ces derniers sont indiscutables. J’en ai parlé avec Milan, lui disant qu’il n’allait plus jouer et que c’était mieux de s’arrêter là. Sa réaction? Il n’était évidemment pas content, mais je n’ai pas envie d’en parler plus. L’important est ailleurs pour nous, avant d’aborder cette deuxième moitié de saison. (…)

Sur le poste d’arrière gauche, j’ai deux titulaires pour une place (NDLR: El Hriti et Mélisse). À droite, j’en ai trois avec Jordanov, Malget et Clayton. Et au milieu, il y a Stelvio et Kruska qui ont fait une super première moitié de saison. Mais aussi Mario (Pokar) qui a réussi une très bonne préparation. En janvier, il est venu me voir avec une belle offre en provenance d’Allemagne (NDLR: de Regionalliga). Elle était familialement plus avantageuse et il m’a demandé s’il était possible de partir. Et j’ai refusé. Il a été déçu une journée et puis s’est remis au boulot. Et en bossant très dur! (…)

Julien Carette

Retrouvez nos deux pages spéciales F91 dans notre édition papier de jeudi.