Le jeune duo, qui avait braqué deux stations-services au Rollingergrund et à Howald fin 2015, a obtenu gain de cause en interjetant appel. Mardi après-midi, la Cour d’appel a réduit sa peine. Le parquet général s’y était opposé. Il réclamait au minimum dix ans de réclusion.
Ils n’avaient jamais perdu le sourire. Leur attitude plutôt joyeuse sur le banc des prévenus n’avait d’ailleurs pas échappé au représentant du parquet général lors de leur procès en appel : «Je n’ai pas l’impression qu’ils aient compris ce qui s’est passé.»
Le 9 octobre 2015, peu avant l’heure de fermeture, cagoulés et armés d’une matraque et d’un pistolet d’alarme, Pit C. et François L. (19 ans) avaient fait irruption dans une station-service au Rollingergrund. Ils avaient réussi à extorquer 535 euros au caissier ainsi que sept paquets de cigarettes.
Rebelote tout juste cinq jours plus tard, à Howald. Leur butin avait été moins glorieux. Car la caissière avait immédiatement déclenché le bouton d’alarme et verrouillé la caisse.
Les deux jeunes hommes condamnés en première instance à 8 ans de prison, dont la moitié avec sursis, peuvent désormais jubiler. Car mardi après-midi, la Cour d’appel a réduit leur peine.
Alors que le parquet général avait requis au minimum dix ans à leur encontre, ils écopent de six ans de prison, dont quatre avec sursis. Placés sous le régime du sursis probatoire pour la durée de cinq ans, ils ont l’obligation d’exercer une activité professionnelle régulière, suivre une formation ou s’inscrire à l’Adem et de suivre un traitement psychiatrique. Le duo se trouve en détention préventive depuis le 29 novembre 2017.
F. A./LQ