La stratégie de Luxair est remise en cause dans une question parlementaire posée par le député Laurent Mosar (CSV). En réponse, la compagnie aérienne nationale explique concrètement ses choix.
Annulation des vols, désagréments pour les passagers, flotte trop peu fournie, fiabilité des avions… dans une question parlementaire, le député Laurent Mosar (CSV) interroge différents points de la stratégie de Luxair et interpelle la ministre de la Mobilité et des Travaux publics, Yuriko Backes, sur ces sujets. Cette dernière reprend, dans sa réponse, des éléments fournis directement par la compagnie aérienne luxembourgeoise.
Concernant les difficultés éprouvées par Luxair pour desservir son réseau de destinations avec sa flotte actuelle, la compagnie se veut terre à terre et affirme ne pas avoir l’ambition « d’étendre son réseau de manière significative, à l’exception de quelques ajustements ponctuels ». Et ce, en raison « de l’absence de nouveaux appareils et de l’âge croissant de la flotte ».
Quant aux annulations des vols, la compagnie se justifie en pointant les aléas du ciel tels que « les conditions météorologiques, les créneaux de contrôle aérien (ATC), ou encore des incidents imprévisibles tels que des collisions aviaires ou des pannes mécaniques ». Luxair souligne ses efforts pour « toujours de trouver les meilleures solutions pour ses passagers ». Des efforts qui ne payent pas toujours, comme, en septembre dernier, au Monténégro.
3,5 millions de vols commerciaux
Enfin, sur le dernier point soulevé par le député CSV à propos de la fiabilité des Boeing du type 737-10 dont elle vient de faire l’acquisition, en juillet denier, Luxair annonce que » cet avion est le meilleur choix pour la compagnie ». Ce choix a été motivé par « des analyses financières et commerciales ainsi que des négociations avec plusieurs constructeurs » et par la volonté de « continuité auprès du même constructeur d’avion ».
« Depuis son entrée en service en 2017, cet avion a effectué plus de 3,5 millions de vols commerciaux et affiche un taux de fiabilité impressionnant, avec de très rares incidents depuis que les avions ont été cloués au sol à la fin de la décennie précédente », rappelle Luxair.