Des militants de Greenpeace ont pénétré sur le site de la centrale nucléaire de Cattenom, mais ont été « stoppés » par les gendarmes avant la « zone nucléaire », ont indiqué l’ONG et EDF sur Twitter jeudi.
« Militants Greenpeace sur site. Stoppés par les gendarmes. Pas d’accès à la zone nucléaire. Pas d’impact sur la sûreté des installations », a tweeté EDF sur le compte de la centrale.
Militants Greenpeace sur site. Stoppés par les gendarmes.Pas d’accès à la zone nucléaire. Pas d’impact sur la sûreté des installations.
— EDF Cattenom (@EDFCattenom) 12 octobre 2017
EDF confirme que les militants Greenpeace n’ont pas eu accès à la zone nucléaire https://t.co/wlJYZbvGxd
— EDF Cattenom (@EDFCattenom) 12 octobre 2017
Roger Spautz, chargé de campagne nucléaire pour Greenpeace Luxembourg, a expliqué que « vers 5h30, une quinzaine d’activistes se sont introduits dans le site, ont franchi les deux barrières de sécurité, pour aller au pied du bâtiment dans lequel se trouve la piscine de combustible usagé ». Là, a-t-il affirmé, ils ont « tiré un feu d’artifice ».
Greenpeace Aktioun virun #Cattenom denmoien. Aktivisten hunn et faerdeg bruecht an der Zentral virun den Piscinnen e Freedefeier ze starten pic.twitter.com/56xLv5qpEE
— GreenpeaceLuxembourg (@Greenpeace_Lux) 12 octobre 2017
Il s’agissait, a expliqué Roger Spautz, d’attirer l’attention sur la « fragilité » des bâtiments avec piscine « qui ne sont pas protégés, contrairement aux bâtiments réacteurs ».
Il s’agissait également de « montrer que l’on peut s’introduire dans une centrale nucléaire ». Les personnes qui se sont introduites ont été arrêtées, « et nous n’avons pas de nouvelles » d’elles, a ajouté Roger Spautz.
Les centrales nucléaires françaises sont vulnérables à des attaques extérieures, ont assuré mardi des experts mandatés par Greenpeace, réclamant, dans un rapport, une meilleure sécurisation des piscines de stockage du combustible usé.
EDF a immédiatement rejeté ces accusations, assurant que les centrales françaises étaient « sûres, bien surveillées et très bien protégées ».
Le Quotidien/AFP