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Des membres de la mafia italienne arrêtés au Grand-Duché


Placés en détention au Centre pénitentiaire d'Uerschterhaff, à Sanem, les deux hommes devraient prochainement être extradés en Italie.(Photo archives Editpress/Isabella Finzi)

Une douzaine de personnes liées à la mafia calabraise ont été arrêtées par le direction anti-mafia italienne. Deux de ces arrestations ont eu lieu au Luxembourg.

D’après une information de nos confrères du Tageblatt et du Wort, deux membres présumés de la ‘Ndrangheta, la mafia calabraise, ont été arrêtés mardi matin par l’unité spéciale de la police luxembourgeoise à Differdange et Soleuvre. Placés en détention au Centre pénitentiaire d’Uerschterhaff, à Sanem, les deux hommes devraient prochainement être extradés en Italie.

Ces arrestations rentrent en effet dans le cadre d’une opération plus large menée par la direction anti-mafia italienne de Calabre qui a permis l’arrestation de dix autres mafieux présumés. Si l’on ne sait pas pour le moment ce qui est reproché aux deux suspects arrêtés au Grand-Duché, les médias italiens parlent de trafic d’armes et de drogue mais aussi d’extorsion de fonds.

Un autre suspect en France

Dans le même temps, la France a autorisé mercredi la remise aux autorités de son pays d’un Italien de 27 ans. Faisant l’objet d’un mandat d’arrêt européen, il est lui aussi suspecté d’être membre de la ‘Ndrangheta. Michele Bellocco « a comparu devant la chambre de l’instruction à l’audience du 20 juillet 2023 qui a autorisé sa remise à l’Italie », a indiqué à l’AFP le parquet général lyonnais. « Son transfert vers l’Italie est en cours d’organisation », a-t-il ajouté.

Le 19 juillet, une source policière avait expliqué à l’AFP que l’Italien avait été interpellé lors d’un contrôle d’identité à la gare de Perrache à Lyon par des agents de la Police aux frontières (PAF), qui avaient alors remarqué ses faux papiers.

Conduit en garde à vue, il avait « rapidement été confronté à son identité véritable » et les policiers italiens avaient « rapidement » pris contact avec leurs homologues français « après qu’il eut appelé sa mère en Italie », selon la même source.