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Des hommes brisent le tabou : «Le patriarcat est une prison dorée»


Charles Vincent : «La violence, elle vient de nous. En parler sans le point de vue des hommes crée un manque.» (Photo : Julien Garroy)

Las du système patriarcal dans lequel ils ne se reconnaissent pas, une poignée d’hommes solidaires des luttes féministes se mobilisent à leur tour pour faire bouger les lignes et dénoncer ces codes d’un autre temps qu’on leur assène dès le plus jeune âge.

Ce mardi soir, ils étaient une quinzaine à se réunir, entre hommes, pour parler violences et patriarcat dans le cadre de l’Orange Week. Une première au Luxembourg. À l’initiative de cette rencontre «ouverte à toutes les masculinités» : quatre copains, qui ont l’habitude de débattre de ces sujets de société en privé, et prêts désormais à s’engager pour de bon aux côtés des militantes de la plateforme JIF.

«Les différentes masculinités, ce que ça représente d’être un homme : on en parle souvent parce qu’on est sensibles à ces thématiques et qu’on vit entourés de femmes féministes. On voulait agir et ne plus se contenter d’être spectateurs», explique Charles Vincent, l’un des quatre organisateurs.

Difficulté à s'exprimer

Pour ce barman et artiste visuel de 27 ans, il est aujourd’hui crucial que les hommes prennent activement part aux luttes féministes : «La violence, elle vient de nous. En parler sans le point de vue des ...


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