Les exigences des enseignants sur le matériel scolaire acheté par les parents posent-elles problème ? Le ministre relativise.
Deux jours après la rentrée scolaire et alors que les parents d’élèves arpentaient encore les allées des magasins, tenant à la main une liste de fournitures scolaires, le coût de ces dernières est apparu dans le débat public. Le député pirate Sven Clement a signalé que certains enseignants dans le fondamental exigeraient, sur leurs listes, des produits de marques coûteuses, alors que des équivalents bien moins chers existent.
«Bien qu’il soit compréhensible que les enseignants prescrivent certaines couleurs standard pour les cahiers ou les classeurs pour des raisons pédagogiques afin d’assurer une meilleure clarté, l’exigence de marques spécifiques et chères est une autre affaire», estimait-il, voulant savoir si le ministère avait eu vent de cette problématique.
Dans sa réponse datant de ce vendredi, le ministre de l’Éducation, Claude Meisch, indique qu’il s’agit d’une préoccupation «plutôt ponctuelle» qui «devrait, en principe, pouvoir être résolue au niveau local». Les parents doivent s’adresser en première instance au titulaire de classe, puis à la présidente ou au président de l’école et ensuite à la direction régionale compétente. Et de rappeler que des recommandations existent déjà, fondées «sur des critères de durabilité», et qu’elles ont été élaborées avec la Superdreckskëscht, partenaire de son ministère.
Le ministre souligne aussi que l’allocation de rentrée scolaire – fixée à 115 euros par enfant à partir de six ans et versée automatiquement – constitue une aide financière destinée à alléger les frais liés à l’achat du matériel. Aucune nouvelle circulaire n’est prévue à ce stade, conclut-il.