La ministre de la Santé, Martine Deprez, se dit ouverte à l’installation au Luxembourg d’abris climatisés, accessibles aux personnes qui sont le plus exposées aux risques de chaleur extrême. La proposition émane de la députée Djuna Bernard (déi gréng).
Compte tenu des épisodes de chaleur extrême de plus en plus fréquents et intenses, il est crucial de revoir et de renforcer nos stratégies de prévention et de protection pour la population en général et les populations vulnérables en particulier», avance la députée Djuna Bernard (déi gréng) dans une question parlementaire adressée à la ministre de la Santé.
L’élue propose de créer des «climate shelters», soit des abris climatisés qui offrent «un refuge sûr et frais aux personnes les plus exposées aux risques de la chaleur, notamment les personnes âgées, les enfants en bas âge, les personnes souffrant de maladies chroniques, et les sans-abri». Djuna Bernard renvoie vers l’exemple de Barcelone, où ont été mis en place 200 «climate shelters». Chaque résident peut ainsi atteindre un lieu frais en 5 minutes à pied maximum (bibliothèques, centres communautaires, piscines, etc.).
Dans sa réponse, la ministre Martine Deprez estime que «l’intégration de « climate shelters » dans le plan canicule est une mesure potentiellement bénéfique parmi d’autres».
Le gouvernement dit «reconnaître l’importance de renforcer les mesures de prévention et de protection contre les vagues de chaleur extrême». À cet effet, les mesures prévues dans le plan canicule «sont revues et adaptées d’année en année».
La ministre tient encore à préciser que les structures d’hébergement pour personnes âgées ou vulnérables et les hôpitaux «disposent déjà de zones climatisées destinées à protéger leurs populations en période de canicule».