Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La somme des bilans des établissements financiers est en hausse de 2% à la fin novembre 2016, selon la BCL, qui a comptabilisé 140 banques dans la Place.
Les chiffres sont plutôt bons. Si on en croit le communiqué de la Banque centrale du Luxembourg (BCL), la somme des bilans des banques s’élevait à 768 441 millions d’euros au 30 novembre 2016. Au 31 octobre, elle était de 753 155 millions d’euros. Ce qui représente une hausse de 2 %. Sur un an (période novembre 2015-novembre 2016), la somme des bilans a enregistré une légère hausse (0,2 %).
Ce n’est pas tout. Le solde interbancaire (la différence entre les créances et les engagements interbancaires) semble avoir atteint «un nouveau sommet historique» à 108 952 millions d’euros à la fin novembre 2016.
Au niveau des crédits, ceux dédiés à la clientèle «non bancaire résidente» ont crû de 0,3 % entre octobre et novembre 2016 (+ 224 millions d’euros). «Entre novembre 2015 et novembre 2016, ces crédits se sont accrus de 6 880 millions d’euros soit 9,5 %», note la BCL dans son communiqué. Quant à l’évolution du crédit à la clientèle résidente non bancaire, elle a été «portée» à la fois par les crédits aux sociétés non financières (SNF), les crédits aux autres intermédiaires financiers (AIF) ainsi que par les crédits immobiliers aux ménages. La BCL a évalué la part de ces crédits à «27,5 %, 29,7 % et 32,2 %» au 30 novembre de l’année dernière.
Des crédits aux ménages en hausse
Les trois composantes citées ci-dessus ont connu une progression entre novembre 2015 et novembre 2016. Les crédits envers les sociétés non financières ont progressé de 15,5 % (+2 928 millions d’euros), ceux aux autres intermédiaires financiers ont augmenté de 10,3 %
(+2 202 millions d’euros). En ce qui concerne les crédits aux ménages, ils ont bondi de 6,9 % (+1 648 millions d’euros). En outre, la BCL a précisé que 140 établissements étaient inscrits sur la liste officielle au 30 novembre 2016, soit une unité de moins par rapport au 31 octobre 2016.
A. F.
Ce serait bien qu’elles remboursent alors les particuliers qui avaient investi en actions et ont perdu toute leur mise lors de la crise bancaire (Fortis, BIL, etc.)