Les employés de Liberty Steel devraient recevoir une partie de leur salaire avant Noël, versée par l’Adem. Le ministre du Travail, Georges Mischo, s’y est engagé.
Entendus en commission parlementaire ce jeudi matin, les ministres du Travail, Georges Mischo, et de l’Économie, Lex Delles ont évoqué les conséquences de la faillite, vendredi dernier, du groupe Liberty Steel sur son site de Dudelange. Devant ce que les députés ont qualifié de «triste épisode de l’histoire industrielle du Luxembourg», Georges Mischo a rappelé que 150 salariés étaient concernés par la faillite du sidérurgiste et indiqué qu’une réunion, vendredi, dans les locaux de l’Adem à Belval leur permettrait d’être informés sur leurs droits.
Interrogé par RTL, le ministre a par ailleurs déclaré que l’Adem versera aux salariés des avances sur l’argent qui leur est dû d’ici à Noël. En cas de faillite, a-t-il expliqué, chaque salarié touche le salaire du mois de la faillite et celui du mois suivant ainsi qu’une indemnité de 50 % d’un préavis en cas de licenciement. À noter que les avances sont plafonnées à six fois le salaire minimum. En ce qui concerne les salaires précédents dus et la prime de fin d’année, le ministre cherche des solutions, en excluant toutefois une prise en charge par le fonds pour l’emploi.
Si éventuel repreneur il y avait, il devra s’adresser au curateur de la faillite, a par ailleurs précisé Lex Delles. Le maintien des emplois, via un transfert d’entreprise, est la solution privilégiée par le gouvernement et les syndicats.