Programme électoral, nouveau slogan («Gréng wierkt») : les verts se lancent dans la bataille des communales du mois d’octobre. Leur congrès s’est tenu samedi à Differdange.
Environ 150 membres de déi gréng ont répondu à l’appel des cadres du parti, samedi matin, en adoptant à l’unanimité le programme électoral qui définit les lignes directrices des promesses électorales des écolos, en vue de l’échéance du 8 octobre.
Les écolos de déi gréng sont définitivement en ordre de bataille. Même si les élections communales ne se tiendront que dans cinq mois et que les listes électorales ne seront établies qu’«au fur et à mesure», déi gréng entendent couper l’herbe sous le pied des autres partis et « surfer sur la bonne dynamique de leur contribution au niveau national », dixit le coprésident du parti, Christian Kmiotek. Pour ce faire, le parti a déjà entériné son programme électoral, après un processus faisant la part belle à la démocratie participative, puisque tous ses membres ont été impliqués dans la réflexion et dans la rédaction de cette «feuille de route».
Selon la volonté des écolos, trois lignes directrices ressortent de ce programme. « Nous avons souhaité mettre l’accent sur le logement, la prise en charge et l’encadrement des enfants, ainsi que sur la qualité de vie, qui constitue, bien évidemment, l’une de nos marques de fabrique », a souligné Christian Kmiotek au Quotidien .
Pour plus de verts dans les collèges échevinaux
Car sur ce dernier point, les verts aspirent à sacrer et à ancrer dans leur programme cette identité et cette idéologie qui leur sont propres. « La qualité de vie se décline de diverses manières : nous souhaitons, par exemple, davantage de verdure et de mobilité douce », précise encore Christian Kmiotek.
Dans ce sens, l’action du parti s’articulera autour du concept global de « développement durable, qui allie aussi bien l’écologie que le social ».
Quant aux objectifs électoraux du parti, ils se veulent «réalistes». Déi Gréng visent en effet à placer un maximum de leurs candidats, à désigner dans un avenir proche ou déjà officiellement nommés, dans les collèges échevinaux des différentes communes du pays. « Nous avons déjà trois bourgmestres verts (NDLR : Roberto Traversini à Differdange, Henri Kox à Remich et Edgard Arendt à Betzdorf) et visons plutôt à intégrer le maximum de nos candidats dans les collèges échevinaux, afin de faire bouger les choses au niveau local », spécifie encore Christian Kmiotek.
Ainsi, le parti entend donner leur chance à de nouvelles têtes, dont beaucoup de jeunes, selon une vision de renouvellement progressif de ses politiques au niveau communal. La transition devra se faire en toute confiance, parce que «(le) vert, ça marche».
Claude Damiani