Le déguerpissement («Platzverweis») de fauteurs de troubles continue de créer le débat.
Mercredi soir, le Syndicat national de la police grand-ducale (SNPGL) a renouvelé sa revendication pour que cette mesure soit ajoutée au catalogue de sanctions à la disposition des agents de police. Sur le plan politique, l’idée reste pourtant controversée. Alors que le CSV milite en sa faveur, les partis de la majorité sont plus sceptiques sur la question.
Jeudi, le syndicat de cheminots Syprolux a apporté son soutien au SNPGL. Actuellement, les agents de service qui sont en charge du maintien de l’ordre et de la sécurité dans les moyens de transport publics peuvent déjà enjoindre aux usagers de quitter la rame de train ou les quais de la gare en cas de problème. Cette mesure n’irait cependant pas assez loin. «Sur le parvis de la gare de Luxembourg, cette mesure n’est déjà plus applicable», déplore le Syprolux. Il serait donc grand temps de généraliser ce «Platzverweis» tout en mettant en place des règles claires.
Le Syprolux continue aussi à plaider pour la mise en place d’une véritable police en charge du rail.
En attendant, le gouvernement a réceptionné deux nouvelles questions parlementaires sur le sujet. Aussi bien les députés CSV Laurent Mosar et Gilles Roth que la députée socialiste Claudia Dall’Agnol demandent au ministre du Développement durable, François Bausch, de plus amples informations sur le déguerpissement qui existe déjà pour les agents des CFL.
Le Quotidien