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Décollage réussi pour l’A400M luxembourgeois


L’enveloppe budgétaire pour l’acquisition de cet appareil est de 168,5 millions d’euros. (Crédit photo : Airbus)

À Séville en Espagne, l’A400M luxembourgeois a effectué son premier vol avec succès. 

En commande depuis 2004, l’avion de transport militaire polyvalent acheté par le Luxembourg et construit par Airbus, est en train de réaliser les derniers essais afin d’être livré au Grand-Duché pour le début de l’année prochaine.

Après des essais moteurs en février dernier, pendant ce lundi de Pâques à Séville, où se trouve la chaîne d’assemblage finale, l’avion luxembourgeois, immatriculé MSN104, a franchi une étape importante dans le processus de validation du constructeur, en décollant pour la première fois de son existence à 16 h 08 avant de revenir sur le tarmac cinq heures plus tard.

Selon les prévisions d’Airbus Defense, la livraison du MSN104 devrait avoir lieu au deuxième trimestre 2020.

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La livraison de l’appareil a connu de nombreux retards, liés à l’accumulation de problèmes techniques et de développement. Un accident en 2015 avait même conduit au crash d’un appareil. Le communiqué encourageant publié lundi semble donc confirmer que l’avion sera bien, comme prévu, livré dans le courant de l’année pour être tout à fait opérationnel début 2021.

Pour rappel, l’A400M du Luxembourg sera le premier appareil de la future unité belgo-luxembourgeoise. Les deux pays vont exploiter à terme huit avions de transport militaire du type A400M. L’enveloppe budgétaire pour l’acquisition de cet appareil est de 168,5 millions d’euros. Le Luxembourg fournira trois équipages, soit six pilotes (officiers) et six soutiers (sous-officiers).

Les avions seront basés à la base aérienne militaire de Melsbroek, où l’unité belgo-luxembourgeoise pourra être engagée pour appuyer des opérations militaires, des missions de gestion de crise et d’aide humanitaire. La Belgique prend en charge le soutien logistique et la formation conjointe des équipages.

À noter qu’au coût d’acquisition, il faut ajouter des frais d’exploitation de 420 millions d’euros, étalés sur 35 ans.

Jeremy Zabatta