Davantage de chômeurs qualifiés et de moins de 40 ans

L’Adem a publié, ce lundi 22 juillet, les derniers chiffres du chômage au Luxembourg : plus de 17 000 personnes sont actuellement à la recherche d’un emploi dans le pays.

Si le taux de chômage reste inchangé par rapport au mois dernier (à 5,7 %), le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à l’Adem au 30 juin 2024 poursuit toutefois son ascension : +11,4 % sur un an, selon les derniers chiffres communiqués par l’Administration ce lundi matin.

Ce nombre de chômeurs est en hausse pour toutes les durées d’inoccupation. Les demandeurs d’emploi les plus qualifiés (diplômés de l’enseignement supérieur) ainsi que les personnes âgées de 30 à 44 ans connaissent les hausses les plus importantes.

Au niveau des métiers, les variations à la hausse les plus importantes concernent les métiers de la construction, de l’installation et de la maintenance, du transport et de la logistique, du secteur financier et immobilier, de l’hôtellerie, restauration, tourisme et loisirs, de la comptabilité et de l’informatique.

Des nouvelles inscriptions en baisse

2 078 résidents se sont inscrits à l’Adem au cours du mois de juin 2024, soit une baisse de 162 personnes par rapport à juin 2023. C’est la première fois depuis janvier 2022 que l’écart à un an diminue ainsi.

À noter que les nouvelles inscriptions de ce mois comprennent 59 inscriptions de bénéficiaires de la protection temporaire (réfugiés venant d’Ukraine). Le nombre de demandeurs d’emploi résidents qui bénéficient de l’indemnité de chômage complet a progressé de 2 004 personnes sur un an, pour s’établir à 10 973 au 30 juin.

Plus de 7 500 postes disponibles

Le nombre de bénéficiaires d’une mesure en faveur de l’emploi s’établit à 4 559 en progression de 7,2 % par rapport à juin 2023.

Au cours du mois de juin 2024, les employeurs ont déclaré 3 090 postes vacants à l’Adem, en recul de 11,7 % par rapport à juin 2023.

Le nombre total de postes disponibles à la fin du mois s’établit à 7 586 au 30 juin. Le recul sur un an est de 20 %. Cette baisse impacte surtout les métiers de la comptabilité et gestion, de l’informatique, du secteur financier et immobilier, des métiers du second œuvre, des métiers du droit, des métiers du magasinage, manutention et déménagement.