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Dans les rangs de l’équipe nationale de robotique


La robotique allie mécanique et programmation avec l’objectif de réussir à faire réaliser des tâches au robot. (Photo : didier sylvestre)

Composée de six membres âgés de 14 à 18 ans, l’équipe nationale de robotique se prépare aux olympiades qui se dérouleront en septembre à Athènes.

Certains ont débuté grâce à un kit offert lors d’un anniversaire, d’autres s’y sont intéressés via le jeu vidéo Minecraft. Ce mercredi de juillet, ils sont six à se retrouver au sein du Forum Geesseknäppchen autour de leur passion commune : la robotique. Ces adolescents âgés de 14 à 18 ans forment l’équipe nationale de robotique du Luxembourg. En septembre prochain, ils défendront les couleurs du Grand-Duché lors des olympiades robotiques à Athènes.

Mais pour le moment, ces jeunes talents scientifiques s’affairent autour d’engrenages, de vis, d’écrous, de roues, de moteurs et d’une structure de robot datant de 2020. Après avoir repéré les points faibles de cet appareil, ils tentent, à présent, de l’améliorer. «Il se déplace très lentement, car la structure est trop lourde et les moteurs ne sont pas assez puissants», expose Souhaib, lycéen à Ettelbruck. «Nous avons tous des spécialités qui se complètent. Certes, nous savons tous tout faire, mais certains sont plus forts en programmation, d’autres en mécanique», poursuit le jeune homme de 17 ans. 

Avec du code et des vis, on peut créer des choses innovantes

Celui-ci a découvert le club de robotique de son lycée grâce à une affiche placardée dans un couloir de l’établissement. Depuis, il a participé à plusieurs tournois dont le concours national «Luxembourg Youth Robotics Challenge» qui lui a permis d’être repéré, parmi quelque 150 participants, pour intégrer l’équipe nationale. Par ses possibilités créatives, cette discipline représente, pour lui,  «le futur». «Avec du code et des vis, on peut créer des choses innovantes et intéressantes», assure-t-il. 

S’investir pour les olympiades

Sur une table à quelques mètres de là, Léa, 16 ans, s’active autour d’un petit mécanisme. L’objet sur lequel elle travaille est censé réceptionner et propulser une balle. Plongée dans les détails de cette structure complexe, elle explique apprécier «les vrais challenges et autant la construction que la programmation». Depuis qu’elle a découvert le monde de la robotique, elle y consacre énormément de temps. «J’y vais après l’école et les week-ends», sourit-elle. 

Un investissement de taille que chaque membre de l’équipe s’évertue à réaliser jusqu’aux olympiades qui se dérouleront du 26 au 29 septembre. Intitulée First Global Challenge, cette compétition réunit des étudiants de plus de 190 pays. Durant cette dernière, les équipes devront collaborer pour accomplir des tâches dans un jeu ayant pour thème la production alimentaire durable. Le slogan de l’événement est, d’ailleurs, «un sport qui permet à chaque enfant de devenir un professionnel du changement».

Les jeunes vont apprendre à résoudre des problèmes dans les meilleurs délais

«La robotique est un domaine qui regroupe et développe plusieurs compétences», expose Marc Teusch, ingénieur en informatique, professeur à Ettelbruck et coach de l’équipe nationale de robotique. «Tout d’abord, il est nécessaire d’apprendre à travailler en équipe et à gérer les discussions autour des idées et les potentiels conflits. Les jeunes vont aussi apprendre à résoudre des problèmes dans les meilleurs délais, une compétence que l’on retrouve dans l’industrie.» Et, cerise sur le gâteau, ces olympiades en Grèce vont permettre aux jeunes talents de la robotique de découvrir et de visiter le pays.

Un robot qui leur est propre

Ils seront la quatrième génération à participer à cette compétition réservée aux moins de 18 ans. Une occasion unique dans une vie, car les participants n’ont la possibilité de prendre part au First Global Challenge qu’une seule fois.

Ils seront prévenus des défis qu’ils devront relever quelques semaines seulement avant le jour J. Escalader, se déplacer rapidement, attraper une balle et la lancer… Ils se préparent à toutes les éventualités en testant leur prototype dans différentes situations.

Si ce rush final risque de faire couler quelques gouttes de sueur, leur coach promet de ne pas leur mettre la pression. «Le plus important, c’est qu’ils apprennent à trouver des solutions et qu’ils construisent un robot qui leur est propre. Ils sont là pour apprendre avant tout», conclut Marc Teusch. 

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