[Cyclo-cross] Marie Schreiber en terrain connu

Sixième en 2023 sur le circuit de Besançon, Marie Schreiber va chercher à marquer des points précieux, dimanche, dans la 7e manche de la Coupe du monde.

Trois jours après la 6^e manche à Gavere, la Coupe du monde reprendra ses droits dimanche avec la seule escale française, du côté de Besançon. Un rendez-vous qui devrait convenir à Marie Schreiber qui apprécie le tracé, légèrement remanié pour l’occasion. La championne nationale avait signé la sixième place fin janvier 2023, la dernière fois que la ville française recevait la Coupe du monde (Puck Pieterse s’était alors imposée devant Annemarie Worst et Inge van der Heijden).

Au niveau de l’adversité, on reste peu ou prou dans la même configuration. Ceylin Alvarado, vainqueure récemment à Zonhoven, puis le lendemain à Mol en Superprestige, était absente jeudi à Gavere. Elle sera bien là à Besançon, tout comme une autre ancienne championne du monde, octuple championne du monde même, Marianne Vos, qui revient du haut de ses 37 ans. Par contre, Puck Pieterse ne sera pas là.

Pour en revenir à Marie Schreiber, elle cherchera à l’évidence à marquer un maximum de points. Superbe victorieuse de la 4^e manche à Hulst dimanche dernier, la pensionnaire de SD Worx-Protime a fait son maximum à Zonhoven (7^e) et à Gavere (9^e), sur deux parcours qui ne lui convenaient pas a priori. Elle reste deuxième du classement de la Coupe du monde, ce qui n’est pas rien!

Van Empel a repris confiance

Nul doute qu’on va la revoir un cran plus haut pour ce rendez-vous franc-comtois. La Luxembourgeoise, qui a mis fin avec son succès à Hulst à trois ans de domination néerlandaise en Coupe du monde, a les moyens de viser un nouveau podium aux côtés des Ceylin Alvarado, Lucinda Brand et autres Zoe Bäckstedt et Blanka Vas.

Mais, pour la première place, il semble difficile d’imaginer que la championne du monde Fem van Empel puisse être mise en difficulté. La démonstration réalisée jeudi à Gavere a semblé édifiante alors que sa blessure à un genou l’avait obligée à zapper les rendez-vous de Hulst et Zonhoven. «Les derniers jours n’avaient pas été faciles, mais j’ai montré que ma condition était bonne. Cela fait vraiment du bien. J’ai fait confiance à ma forme des dernières semaines. Ma douleur au genou n’avait pas complètement disparu, mais c’était suffisant pour retrouver la compétition. J’espère que mon genou va récupérer maintenant», avait expliqué Van Empel jeudi.

En restant dans le domaine des champions du monde, Mathieu Van der Poel sera évidemment l’unique et grandissime favori chez les hommes.

Mais les courses devraient être plus disputées dans toutes les autres catégories. On retrouvera une délégation luxembourgeoise chez les juniors (Lennox Papi, Jonah Flammang-Lies, Lenn Schmitz, Yannis Lang), espoirs (Rick Meylender) et aussi chez les femmes avec Marie Schreiber (les sœurs Maïté et Layla Barthels).