Souffrante ces dernières semaines, la championne nationale n’est pas encore suffisamment rétablie pour redémarrer à Contern, dimanche.

L’an passé, Marie Schreiber n’avait pas boudé son plaisir en s’imposant à Contern après avoir surclassé ses adversaires lors du cyclo-cross international. Elle avait déjà quatre cross dans les jambes. Bien qu’inscrite à cette épreuve luxembourgeoise pour cette édition, la vice-championne d’Europe et du monde chez les espoirs a dû déclarer forfait.

Marie Schreiber (22 ans), qui vient de prolonger son contrat avec SD Worx-Protime pour trois ans, avait dû faire l’impasse sur les championnats d’Europe sur route début octobre en France au sortir des Mondiaux de Kigali, où déjà elle n’avait pas semblé au mieux. Perturbée depuis la fin août sur le Tour de l’Avenir par des infections à répétition, la championne nationale sur route et de cyclo-cross a trouvé la cause de sa méforme et s’est soignée. Mais trop tard pour pouvoir être au départ dimanche de ce qui aurait été sa reprise en cyclo-cross.

«Elle n’est pas encore suffisamment rétablie de ses petits pépins de santé», prévient Michel Wolter, son entraîneur depuis toujours, lequel revient en détail sur les soucis de santé de Marie Schreiber : «Elle ne se sentait pas en bonne forme sur le Tour de l’Avenir (fin août), puis on a fait des tests qui ont montré qu’elle avait contracté le covid. Elle s’est entraînée pour les championnats du monde sur route (à Kigali), où cela ne s’est pas super bien passé. Et au retour (juste avant les championnats d’Europe), elle a eu de nouveau une infection bactérienne des voies respiratoires. Elle a dû se soigner pour se rétablir de cette nouvelle infection. Il était prévu qu’elle fasse les championnats du monde de gravel et qu’elle enchaîne avec le cross, le week-end dernier.»

«Elle peut reprendre sérieusement l’entraînement»

Aujourd’hui, tout va mieux. «Les analyses sont à nouveau bonnes et elle peut reprendre sérieusement l’entraînement. C’était trop court pour s’aligner à Contern, car avec les infections, il vaut mieux être prudent. On ne voulait pas risquer de myocardite. On a respecté l’avis médical. Les analyses ont montré que c’était la bonne décision. On va repousser sa rentrée à une date ultérieure, mais pas encore connue. On verra de semaine en semaine», explique encore l’entraîneur de Marie Schreiber.

Par conséquent, sa participation aux championnats d’Europe (en élite) à Middelkerke, le 8 novembre, semble très incertaine. «On ne sait jamais, mais pour le moment, la tendance est négative.»

Évidemment, sa participation à la Coupe du monde, qui est encore lointaine (la première manche est programmée le 23 novembre à Tabor), n’est pas compromise. Dans une saison où les championnats du monde élite (sur le parcours de Hulst où elle avait remporté la saison passée une manche de la Coupe du monde en élite) seront «son principal objectif», d’après son entraîneur, les rendez-vous ne vont pas manquer. «La saison est encore longue…», note encore Michel Wolter, ravi de constater que Marie Schreiber a retrouvé «la santé et un bon moral».

«Dès qu’elle reviendra, elle sera en forme», prévient-il encore.