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[Cyclo-cross] L’heure des retrouvailles


Marie Schreiber, ici devant l’ancienne championne du monde Lucinda Brand,  avait terminé 2e de la manche de Coupe du monde à Flamanville, voici deux semaines. (Photo : @uci_cx)

Après une semaine de pause, Marie Schreiber  sera à pied d’œuvre en Wallonie pour la 8e manche de la Coupe du monde, dimanche à Namur.

Après une semaine de pause relative, Marie Schreiber va donc retrouver la Coupe du monde et le circuit de Namur, là où l’an passé, elle avait pris la 4e place des championnats d’Europe espoirs.

Beaucoup de choses ont changé en l’espace d’une année et la jeune espoir de SD Worx peut mesurer l’étendue de ses progrès. Pas besoin de longs discours. Sa deuxième place, voici deux semaines à Flamanville pour la 6e manche de cette Coupe du monde, l’atteste. La championne nationale avait marqué les esprits en Normandie, où, de son propre aveu, elle avait vécu «une journée idéale». «J’ai pris un bon départ. Et j’ai géré le premier tour. J’étais en tête sans aller trop vite…», avait-elle poursuivi. Sans oublier de conclure qu’elle avait «des réserves en fin de course» et qu’elle avait «bien géré» son affaire…

Si ce premier podium élite dans une manche de Coupe du monde lui permettait de valider l’un de ses principaux objectifs de début de saison, Marie Schreiber se gardait bien de fanfaronner. «La forme est là. Je ne suis pas top top, mais je me sens très bien. J’améliore notamment ma technique de course en course. J’apprends aussi tactiquement après chaque course. Si on joue le top 5 chaque week-end, on progresse. C’est sûr qu’il faut aussi avoir une bonne journée et un parcours qui te convient. Ces dernières semaines, les circuits étaient plutôt pas mal pour moi. Je fais de bons départs, mais, désormais, je peux maintenir le tempo, toujours un peu plus longtemps. Je ne sais pas où se situent les autres concurrentes de leur côté, mais moi, je me sens mieux effectivement de semaine en semaine», appréciait-elle.

Elle faisait remarquer dans la foulée : «La semaine d’avant à Dublin (4e), lorsque j’ai vu sur la liste des engagements que Fem (van Empel) et Puck (Pieterse) n’étaient pas là, je me suis dit qu’il s’agissait peut-être de ma meilleure possibilité d’accrocher un podium en élite cette saison. C’est bien de réaliser ses objectifs. Maintenant, c’est fait, j’aurai moins de pression pour le reste de ma saison…»

Avec tout le gratin féminin

Mais ce dimanche à Namur, justement, Fem van Empel et Puck Pieterse sont enfin engagées. Mais Van Empel, victorieuse samedi à Herentals devant Lucinda Brand, a annoncé qu’elle ne serait pas au départ. Restent Puck Pieterse et les anciennes championnes du monde néerlandaises Ceylin Alvarado et Lucinda Brand.

Comme Marie Schreiber a fait l’impasse sur la 7e manche disputée dimanche dernier sur la neige italienne de Val di Sole, elle préfère ne pas s’avancer. «Il me fallait faire une pause pour récupérer un peu, car ma saison a déjà été longue. Après le stage avec l’équipe en Espagne, je reviens donc à Namur. Je ne sais pas où je vais me situer, je serai un peu dans l’inconnu.»

Même si ce n’est pas son but, elle pourrait de nouveau monter sur la plus haute marche du podium espoirs. Dans la perspective des Mondiaux, on verra également où se situe son amie et néanmoins rivale, l’Anglaise Zoe Backstedt.

Christine Majerus absente pour cause de Covid

Évidemment, dans cette épreuve femmes, on attendait de retrouver Christine Majerus. L’ancienne championne nationale avait effectué un retour intéressant en cross avec une onzième place à Boom en Superprestige début décembre.

Celle qui termina quatrième des Mondiaux de Valkenburg avait suivi le même stage routier de la SD Worx et devait reprendre, elle aussi, la compétition dans une épreuve où elle a déjà terminé cinquième (2016). Malheureusement, elle est absente pour cause de Covid. «J’ai échappé deux ans au Covid, mais il me rattrape (…) Dommage, je m’étais bien entraîné et je me sentais bien», regrettait-elle ainsi.

Mathieu Van der Poel et Tom Pidcock font défaut

Dans tous les cas, ce sera la première fois depuis le début de la saison qu’on retrouvera un peloton aussi dense chez les femmes en Coupe du monde, même si la championne du monde fait défaut.

Ce sera encore le cas chez les hommes. Si Mathieu Van der Poel qui a magistralement signé son retour à Herentals samedi, Tom Pidcock est bien là. L’ancien champion du monde britannique va donc livrer bataille avec Eli Iserbyt, Michael Vanthourenhout, Lars van der Haar et Joris Nieuwenhuis, vainqueur dimanche dernier à Val di Sole.

Le programme

9 h 30 : juniors hommes (Rick Meylender, Jonah Flammang-Lies, Lenn Schmitz)

10 h 30 : juniors femmes

12 h : espoirs hommes (Noa Berton)

13 h 40 : femmes (Marie Schreiber, Christine Majerus, Liv Wenzel, Maïté Barthels)

15 h 10 : hommes