[Cyclisme] La Flèche du Sud 2023 se dévoile

La 72e édition de cette course réputée et attendue au Grand-Duché se tiendra du 17 au 21 mai.

Solidement ancrée et devenue un rendez-vous incontournable dans le paysage du cyclisme luxembourgeois, la Flèche du Sud (course internationale par étapes pour coureurs espoirs – élites, ouverte aux équipes continentales de 3^e division, de catégorie 2.2), qui fête son 72^e anniversaire cette année, sera une nouvelle fois suivie avec attention. Il faut dire que ces dernières années, cette course organisée par le Vélo-Union Esch a acquis une solide réputation en révélant quelques grands noms du peloton mondial actuel.

En 2018, Tadej Pogacar, qu’on ne présente plus, avait terminé 13^e du classement général. Un an plus tard, le Belge Quinten Hermans faisait forte impression pour s’emparer du graal, avant de signer en 2022 une jolie performance sous les couleurs de son équipe Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux en terminant deuxième de Liège-Bastogne-Liège, l’un des cinq Monuments du cyclisme. Plus récemment, Thibau Nys, lauréat de la dernière édition, est désormais passé professionnel chez Trek-Segafredo.

Du côté local, le vainqueur de la dernière étape de cette même édition, Arthur Kluckers (coureur de Léopard à l’époque), a gravi un nouvel échelon dans sa carrière en signant il y a peu chez Tudor Pro Cycling Team. Une réelle opportunité de s’ouvrir des portes vers les divisions supérieures, donc. «Bien sûr que c’est une fierté! Lors du passage du Tour de France, Gilles Bosseler avait fait une exposition intitulée « La Flèche du Sud : tremplin pour le Tour de France ». Plusieurs Luxembourgeois ont fait de bons résultats ici, certains ont même remporté l’épreuve et ont ensuite gagné des étapes lors du Tour», se félicite Henri Hinterscheid.

Au total, ils seront 126 coureurs répartis dans 21 équipes à prendre le départ du prologue (3,15 km) à Esch-sur-Alzette le 17 mai prochain. Pendant cinq jours, les coureurs sillonneront les routes du Grand-Duché à travers un parcours dont il faudra se méfier. «Je crains que le parcours de cette année soit sous-estimé par les coureurs, surtout les trois dernières étapes. Celle de Bourscheid pour commencer, où il y a toujours une première sélection. Puis celle de Sanem le jour d’après avec de nombreux passages du Col de l’Europe, l’un des plus vicieux du pays, et la dernière étape avec sept passages du Poteau de Kayl, une étape surtout taillée pour les grimpeurs ou les coureurs complets», explique le président du Vélo-Union Esch. Seul petit bémol : «On déplore un peu que l’équipe nationale luxembourgeoise ne participe pas à cette édition», poursuit-il. Qu’à cela ne tienne, nous on a hâte d’y être.