[Cyclisme] «Je vais essayer de faire des résultats tôt en début de saison», explique Kevin Geniets

Actuellement au Luxembourg pour les fêtes de fin d’année, Kevin Geniets ne va pas tarder à rejoindre Tenerife pour préparer en altitude les premières courses.

Kevin Geniets, qui file vers ses 27 ans (le 9 janvier prochain), est revenu poser sa valise au Luxembourg pour les fêtes de fin d’année dans la foulée du stage de décembre effectué avec son équipe Groupama-FDJ. L’occasion de faire un point.

Comment s’est déroulé le stage de décembre ?

Kevin Geniets : Il s’est très bien passé, il y a toujours des conditions météorologiques idéales en Espagne. On a fait un bon bloc de travail. L’an passé, j’étais malade sur ce stage et cette fois, tout s’est déroulé comme je le voulais.

D’une manière générale, comment s’est passé votre hiver ?

J’ai fait une coupure de cinq semaines après ma saison. Tous les ans, je procède ainsi. On fonctionne comme ça dans notre équipe et je sais que c’est la tendance dans les autres équipes également. L’aspect mental est important, lorsqu’on reprend après cinq semaines, on a vraiment envie de reprendre le sport, de se reprendre en main. Là, j’ai passé des vacances au Portugal où j’ai pu faire du surf. C’est quelque chose que j’aime bien. Et j’ai repris doucement avant de venir en stage et de réaliser à Calpe mon premier gros bloc de deux semaines, avec pas mal de travail.

Vous avez eu le temps de repenser à la saison 2023 ?

Il y a eu du bon et du moins bon. Le début de saison s’était assez bien passé jusqu’au Tour de France, qui n’était pas mauvais, juste en dessous de ce qu’on avait espéré (NDLR : David Gaudu, leader de l’équipe, quatrième en 2022, a terminé neuvième cette fois). Après, j’ai eu une phase un peu compliquée où dans la foulée du Tour, je suis parti directement aux championnats du monde, puis après, j’ai eu besoin d’un bon moment pour souffler mentalement et physiquement, et j’ai poussé assez loin ma saison.

On a décidé d’avancer ma reprise à cause de mes allergies au pollen

À l’issue du Tour de France, votre équipe avait expliqué qu’elle ferait le débriefing de ce qui avait moins bien marché sur le Tour en 2023…

Oui, cela a été fait assez longuement à Calpe durant notre stage. On a clairement vu ce qui n’avait pas marché, mais cela reste en interne évidemment. On fera attention pour 2024.

Quel sera votre programme en 2024 ?

Cela ne va pas beaucoup changer par rapport à l’an passé, mais on attend début janvier pour officialiser. Par contre, je vais reprendre plus tôt que les saisons passées (en 2023, Kevin Geniets avait repris sa saison sur le Tour des Alpes-Maritimes et du Var), à la mi-février. C’est à cause de mes allergies au pollen. On a donc décidé d’avancer ma reprise.

Cela va vous permettre d’y échapper ?

Surtout, je vais essayer de faire des résultats tôt en début de saison. Et d’avoir, sur quelques courses, un rôle de leader.

Avoir des résultats personnels en dehors de votre rôle de coéquipier, il s’agissait d’ailleurs de votre volonté l’an passé…

Oui et c’est toujours compliqué avec mon programme. C’est pour cela qu’on change un peu mon début de saison.

L’équipe compte sur moi pour mon rôle de coéquipier et me donne des responsabilités pour avoir des résultats personnels

Cela répond-il à vos attentes ?

Oui, l’équipe compte sur moi pour mon rôle de coéquipier et me donne des responsabilités pour avoir des résultats personnels.

Vous repartirez donc rapidement en stage en début d’année…

Oui, je vais rejoindre Tenerife le 8 janvier pour un long stage d’altitude.

Pendant les fêtes, vous avez beaucoup de travail ?

Ce qui est bien, c’est de rester comme on le fait en Espagne jusqu’au dernier moment. Pendant les fêtes, on récupère un peu, et juste avant de repartir en altitude, je vais refaire un gros bloc d’entraînement.

Votre équipe a indiqué voici quelques jours que Philippe Mauduit reprendrait en 2024 la direction sportive après le départ en retraite d’Yvon Madiot…

L’équipe est en constante évolution. Yvon a pris une retraite bien méritée et il faut continuer à avancer. Philippe a beaucoup d’expérience, on a fait deux Tours de France ensemble et je sais qu’il va bien gérer ça.

Vous changez de vélo également puisque Lapierre est remplacé par Wilier…

On ne peut pas non plus s’exprimer sur le sujet avant le début de l’année (il rit), mais pas de crainte, les vélos sont très bons. Tout ce que je peux dire, c’est que c’est une bonne évolution.