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[Cyclisme] «Il est temps de courir maintenant!», explique Arthur Kluckers


Arthur Kluckers lance sa saison dimanche à Marseille.

Comme ses compatriotes Kevin Geniets et Alexandre Kess, Arthur Kluckers démarre dimanche sa saison 2024 au Grand Prix La Marseillaise.

Après une première saison amplement réussie, le Luxembourgeois Arthur Kluckers, qui file sur ses 24 ans (il les fêtera le 15 mars), repart avec l’ambition de passer un palier supplémentaire. Le Luxembourgeois de Tudor Pro Cycling s’est fait remarquer en 2023 en se classant onzième d’un Tour de Luxembourg particulièrement relevé (il avait pris la 10e place du long chrono de Pétange), confirmant ainsi le huitième rang obtenu plus tôt sur le Tour Poitou-Charentes.

À l’aise sur les classiques ardennaises (après avoir terminé son premier Milan-San Remo, il s’était classé 28e de la Flèche ardennaise, puis 42e de l’Amstel Gold Race), c’est surtout sur les courses par étapes qu’il a fait ses gammes (il avait également pris part à l’UAE Tour et à Tirreno-Adriatico, puis aux Tours de Romandie, de Norvège, de Suisse et de République tchèque). Désormais exilé en Suisse, Arthur Kluckers démarre dimanche sa saison 2024 dans le sud de la France. Avec l’Italien Matteo Trentin, transfuge de l’hiver, son équipe possède à l’évidence une carte maîtresse pour cette ouverture de la saison française.

Vous allez reprendre votre saison dimanche au Grand Prix La Marseillaise. Dans quelle disposition êtes-vous ?

Arthur Kluckers : Il me faudra sûrement une ou deux courses pour reprendre le rythme, mais je me sens bien à ce stade de la saison. Il est temps de courir maintenant! J’aurai surtout des ambitions sur le chrono de l’Étoile de Bessèges (5e et dernière étape, le 4 février). Mais il faudra voir comment les courses vont se dérouler. J’aurai sans doute un rôle dans le final.

Quel bilan avez-vous tiré de votre saison 2023 ?

C’était une saison en deux parties. Dans la première, j’ai beaucoup appris. Dans la deuxième, j’ai pu jouer ma carte et trouvé un bon rythme de course. J’ai été satisfait de ma saison 2023 et de la façon où j’ai évolué.

Vous vous êtes surpris ?

C’est dur à dire. J’étais très content de mon Tour de Luxembourg, où le plateau était très relevé. J’ai essayé de faire partie des meilleurs. J’ai obtenu un bon résultat et c’est quelque chose que j’avais préparé. J’étais satisfait de montrer que je pouvais jouer sur ce niveau-là.

Comment s’est passé votre hiver ?

Bien, on a effectué deux stages dans le sud de l’Espagne, en décembre, puis en janvier. Jusqu’à maintenant, tout s’est passé comme je l’avais prévu.

Quelles ambitions nourrissez-vous pour cette saison 2024 ?

Après La Marseillaise et l’Étoile de Bessèges qui suivra, j’ai mon programme, mais l’équipe le dévoilera un peu plus tard. Je pense que je vais pouvoir réaliser un bon mélange entre les courses World Tour et les courses d’un niveau inférieur où je pourrai jouer ma carte personnelle. Et je voudrais continuer à travailler le contre-la-montre (NDLR : en 2023, en plus de ses bons résultats dans les chronos des courses par étapes, il termine également deuxième des championnats nationaux, derrière Alex Kirsch).

Vivre seul en Suisse, cela me fait sortir de ma zone de confort. C’est ce que je voulais

Sans dévoiler le détail, en ce qui concerne les classiques de printemps, vous devriez rester davantage fixé sur les Ardennaises ?

Oui, c’est l’idée générale. J’aime bien ce terrain-là, comme les courses par étapes d’une semaine qui sont vallonnées et qui comportent un contre-la-montre.

Comment ont évolué vos entraînements depuis votre arrivée chez Tudor Pro Cycling ?

Il y a eu une continuité. C’est assez linéaire et, depuis mon arrivée, on fait des pas ensemble. Il y a une bonne communication, comme je l’avais auparavant avec Michel Wolter. La philosophie reste la même. Seuls les détails et le volume d’entraînement ont changé, car j’étais plus jeune avant. Désormais, avec les courses qui sont plus dures, on passe à un certain niveau.

Vous avez déménagé en Suisse cet hiver. Pour vous rapprocher de votre équipe ?

Oui, j’habite désormais près de Lucerne. Je voulais changer quelque chose, sortir de mon cadre habituel, connaître quelque chose de nouveau. J’ai toujours bien aimé rouler au Luxembourg. Mais vivre seul, cela me fait sortir de ma zone de confort, c’est ce que je voulais. Au niveau de l’entraînement, j’ai tout ce qu’il faut. Du plat, des parcours vallonnés et de la montagne, des longs cols à gravir. Et même s’il y a eu quelques jours de neige, je n’ai pas eu beaucoup plus froid qu’au Luxembourg. Et puis, avec les stages hivernaux en Espagne, ça passe vite.