Le Belge de l’équipe Baloise s’est imposé au sprint, comme l’an passé, à l’arrivée de la première étape de la Tageblatt Flèche du Sud.
Pour Seppe Van Den Boer, c’est devenu une saine habitude. À 19 ans, celui qui en février a terminé cinquième des Mondiaux espoirs de cyclo-cross, s’est imposé comme l’an passé à Rumelange. Car ce coureur de l’équipe Baloise possède des qualités évidentes pour les arrivées massives. «Je sais comment je dois le faire dans cette étape, c’est une arrivée qui me convient. J’ai viré en deuxième position et il restait alors 150 mètres. C’était mon but personnel de remporter cette étape, car les deux prochaines étapes sont trop dures pour moi. Je vais passer le relais à d’autres coureurs de l’équipe», expliquait l’intéressé.
Même sans Pim Ronhaar, double vainqueur sortant de la Tageblatt Flèche du Sud, l’équipe Baloise, spécialisée en cyclo-cross, a trouvé les moyens de faire parler d’elle. Nul doute que Seppe Van Den Boer possède de belles qualités qu’il pourrait pourquoi pas exploiter dans les classiques si jamais il décidait de s’orienter sur la route, même si pour le moment, il n’en fait pas vraiment une priorité. Chaque chose en son temps.
Pezzo Rosola garde son maillot
L’étape s’était déroulée selon un scénario conforme aux éditions antérieures. Comme toujours sur le circuit de Rumelange, l’échappée du jour s’est fait reprendre dans l’avant-dernier tour de circuit. Les cinq coureurs qui avaient pris l’air dans cette première étape, allant jusqu’à posséder deux minutes d’avance sur un peloton rongeant son frein, savaient pertinemment bien que les chances de se disputer le succès étaient illusoires. On ne déroge pas à la règle.
«J’aime bien cette étape et notamment le passage au Langengrund. J’espérais faire une place au sprint, mais j’ai mal négocié le virage en S à l’entrée de Tétange dans le dernier tour. J’ai dû freiner», rappelait Charel Meyers, 43e et premier coureur luxembourgeois à l’arrivée.
Le Dudelangeois du VCU Schwenheim refaisait le fil d’une étape comme toujours mouvementée. «La première heure était vraiment rapide, ensuite, cela s’est calmé», souriait-il avant de se projeter sur la suite du programme. «Beaucoup pensent que l’étape de samedi à Canach sera la plus dure de la course. Mais moi, je pense que c’est ce vendredi à Sanem avec les quatre passages sur le col de l’Europe. J’ai été malade en début de semaine, mais je me sens de mieux en mieux. J’espère pouvoir monter d’un cran au fil des jours. Le classement général n’est pas encore fait, alors on verra ce que cela va donner», esquissait ainsi Charel Meyers.
On va voir en effet comment l’Italien Kevin Pezzo Rosola, leader depuis la veille, et sa victoire dans le prologue à Dudelange, parvient à digérer les premières difficultés de cette Tageblatt Flèche du Sud qui n’en manque pas. Tout reste en effet ouvert.