Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Si Christine Majerus a remporté, comme prévu, dimanche à Nospelt, un 13e titre en course en ligne, chez les juniors Mathieu Kockelmann s’est fait surprendre au sprint par le prometteur Dippachois Mil Morang.
Une nouvelle balade de santé pour Christine Majerus (35 ans), invaincue dans la course en ligne lors des championnats nationaux depuis 2010. La pensionnaire du SD Worx s’est détachée en compagnie de Nina Berton (Andy Schleck – CP NVST – Immo Losch) qu’elle attaqua dans l’avant-dernier tour, pour finir en solitaire. Une méthode déjà longuement éprouvée par le passé.
«C’est compliqué de faire une course avec si peu de coureurs, mais, 84 kilomètres, cela devient quand même long. Du coup, j’ai voulu que cela roule un peu vite dès le départ. La descente était un peu technique avec la pluie qui était tombée. On avait fait la descente un peu plus rapidement dans le deuxième tour. On a continué l’effort dans la bosse. On a pu se détacher avec Nina (Berton) et Marie (Schreiber) mais elle a été lâché avant la bascule. On a plutôt bien travaillé ensemble avec Nina. J’étais contente de ce scénario-là, mais j’ai attendu mon heure pour attaquer», résuma Christine Majerus qui va préparer désormais le prochain Tour de France.
Morang s’impose au sprint devant Kockelmann
Mil Morang s’est imposé de quelques centimètres devant Mathieu Kockelmann (photo Luis Mangorrinha).
Largement plus serrée fut la course des juniors (98 kilomètres) avec les deux Dippachois Mil Morang et Mats Berns qui ont mené la vie dure au grand favori, le Differdangeois Mathieu Kockelmann. Pour son malheur, ce dernier était esseulé. C’est au sprint que s’est terminée la course du trio qui s’était rapidement détaché du reste du peloton.
«Mathieu (Kockelmann) était le plus fort et menait un rythme rapide dans la principale difficulté du jour. Ma seule chance était de le surprendre au sprint. Mais je n’y attendais pas, je suis très heureux de remporter mon premier titre», résumait Mil Morang, un grimpeur lui aussi en pleine progression.
Mathieu Kockelmann restait longtemps inconsolable après l’arrivée. «Je ne suis pas heureux, car j’étais le plus fort, c’est moi qui ai assuré l’essentiel du travail. Mais je n’ai pas bien négocié mon sprint», regrettait après l’intéressé qui a récemment marqué les esprits en remportant le Trofeo Sarrland, une grande épreuve internationale.
Décidément, le Luxembourg a encore de beaux jours devant lui !
