L'arrivée d'Andy Schleck comme directeur adjoint de l'équipe allemande Lidl-Trek bruissait depuis quelques jours déjà. Il ne pouvait d'ailleurs plus cacher sa présence lors du stage d'avant-saison qui se déroule à Dénia (Espagne), sur la Costa Blanca où le monde du cyclisme fait ses gammes.
Les réunions se sont succédé ces derniers jours à Dénia, dans le Sud de l'Espagne, investi à cette période de l'année par les équipes professionnelles. L'annonce de l'arrivée d'Andy Schleck (40 ans), dont la présence dans l'hôtel Lidl-Trek n'avait pu échapper à de nombreux observateurs, a été officialisée jeudi matin. Vers midi, le Mondorfois, qui gardera ses magasins de cycles et restera aux commandes du Tour de Luxembourg, nous expliquait son choix. Faut-il percevoir votre arrivée au poste de directeur adjoint comme un retour aux sources pour vous qui étiez à l'origine de l'équipe Leopard-Trek? Andy Schleck: Oui, c'est vrai. Mais je ne vois pas ça comme un retour. Car depuis la fin de ma carrière de coureur, voici onze ans, beaucoup de choses ont changé dans le cyclisme. Aujourd'hui, j'ai un autre point de vue sur le sport. Je me retrouve quand même dans une nouvelle situation même si je connais beaucoup de monde dans cette équipe. Qu'est-ce qui a motivé cette décision de prendre ce poste de directeur adjoint? Tout d'abord, je n'étais jamais parti du milieu du cyclisme. Je suis resté un fan de ce sport, et j'ai regardé beaucoup de courses. C'est resté comme une religion pour moi. J'ai beaucoup appris dans ma vie d'ancien coureur du Tour de France lors de ma reconversion. J'ai créé des partenariats avec des sociétés, des organisations. J'ai eu à traiter en tant qu'organisateur (NDLR: du Tour de Luxembourg) avec des équipes. ...Cet article est réservé aux abonnés.
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