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[Cyclisme] Alex Kirsch : «Je me suis senti prêt pour recourir»


Alex Kirsch participe au Tour de Burgos pour préparer au mieux la Vuelta. (Photo : anouk flesch/tageblatt)

Après son abandon sur le Tour de France, Alex Kirsch a repris hier la compétition sur le Tour de Burgos, en Espagne, où il prépare la Vuelta.

Après son abandon dans la 6e étape du Tour de France, où Alex Kirsch était malheureusement tombé malade à la veille du départ, le coureur luxembourgeois de l’équipe Trek-Segafredo est de retour à la compétition sur ce Tour de Burgos, qui lui sert de préparation au Tour d’Espagne (19 août – 11 septembre) qu’il disputera pour la troisième fois.

Comment avez-vous repris le cours de votre saison depuis votre abandon sur le Tour?

Alex Kirsch : J’ai d’abord récupéré, puis j’ai repris l’entraînement et ces deux dernières semaines, je me suis très bien entraîné. Du coup, je me suis senti prêt pour recourir.

Votre reprise à Burgos sous-entend que vous allez disputer la Vuelta…

Oui, c’est ça. La Vuelta était sur mon programme en début de saison, que je fasse le Tour de France ou non. Et comme de toute façon le Tour s’est fini beaucoup trop tôt pour moi, on a remis au programme ce Tour de Burgos pour bénéficier de jours de course supplémentaires. Tout dépendra des objectifs de l’équipe, je ne connais pas bien les étapes. La première arrivait en bosse. Je sais qu’il y a deux sprints possibles sur les cinq étapes. Ce sera un bon entraînement.

On imagine que vous étiez heureux de reprendre…

Oui, j’ai passé pas mal d’heures à l’entraînement ces dernières semaines et c’est bien de remettre un dossard. Pour les entraînements, chez moi en Andorre, j’ai gravi des cols, mais pas seulement, j’ai fait du plat également dans l’optique de préparer les sprints pour Mads Pedersen sur la Vuelta.

Ce n’est que deux, trois jours après mon abandon, lorsque je me suis retrouvé à la maison, que j’ai pris un petit coup au moral.

Avec le recul, cela a été difficile de quitter le Tour de France?

C’est compliqué à dire, j’étais bien sûr déçu, mais j’ai tellement souffert – je ne voyais aucune amélioration de mon état pendant une semaine – que j’ai été soulagé que tout cela soit fini. Ce n’est que deux, trois jours après mon abandon, lorsque je me suis retrouvé à la maison, que j’ai pris un petit coup au moral. Mais au moment de quitter le Tour, je n’étais finalement pas trop triste.

Vous l’aviez exprimé sur les réseaux sociaux, mais on imagine bien votre joie lorsque votre leader, Mads Pedersen, de qui vous êtes proche, s’est imposé dans l’étape de Saint-Étienne…

Oui, j’étais dans ce Tour de France pour l’aider et on voyait que je manquais de réussite pour l’emmener. Un succès d’étape, c’était l’objectif. Mads est allé chercher ce succès tout seul et j’étais heureux pour lui.

Pendant que vous souffriez, votre équipe Trek-Segafredo vous a-t-elle rassuré?

Oui, tout le monde savait que je n’avais pas le choix et que d’autres coureurs auraient arrêté plus tôt. Il n’y avait rien à faire de plus.

Pour la Vuelta, vous aurez le même rôle qui était initialement le vôtre dans le Tour de France?

Oui, je vais essayer de lancer Mads (Pedersen) au mieux, puis on verra si des coureurs auront des ambitions pour le classement général. Si oui, je vais pouvoir aider.

Et après la Vuelta, vous aurez un programme défini?

Oui, je vais me reposer après la Vuelta, cela coïncidera avec la naissance de notre petite fille. Et en fin de saison, j’aurai au programme des courses d’un jour, en Belgique et en France, comme Paris-Tours et Paris-Bourges.