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Covid-19 : le Luxembourg recevra encore 150 000 doses par an jusqu’en 2026


(Photo : AFP)

La ministre de la Santé, Martine Deprez, rappelle que le Luxembourg est toujours soumis à un contrat sur plusieurs années avec les producteurs de vaccin contre le Covid-19 et continuera de recevoir des doses… qu’elles soient utilisées ou non.

Alors que le nombre de cas de Covid-19 ne cesse de diminuer (338 cas selon la dernière rétrospective du gouvernement réalisée le 4 janvier dernier), la question de l’utilisation et de la destruction des doses de vaccins contre le virus, elle, ne cesse de revenir.

Si, en octobre dernier, la ministre de la Santé de l’époque, Paulette Lenert, révélait que plus de 755 000 vaccins contre le Covid-19, achetés par le Grand-Duché, avaient été détruits depuis le début de la crise sanitaire, le député Pirate, Sven Clement, revient à la charge en ce début d’année 2024 auprès de la nouvelle ministre, Martine Deprez.

Celle-ci confirme bien que le Luxembourg, à l’instar d’autres pays européens, a dû détruire un certain nombre de doses de vaccins, faute d’utilisations ou possédant une date de péremption dépassée. Mais malgré ces destructions, le Grand-Duché continuera, pendant encore trois ans, de recevoir de nouvelles doses.

«Le Luxembourg, comme tous les autres pays de l’UE, est tenu contractuellement d’acheter un nombre proportionnel de doses», explique la ministre de la Santé dans une réponse à une question parlementaire, ce mardi 9 janvier.

Il reste ainsi encore 464 354 doses de Comirnaty (BioNTech-Pfizer) attendues, avec des livraisons étalées sur trois ans, de 2024 à 2026. «Cela correspond à environ 154 785 doses par an», précise la ministre.

À quel prix ? Là aussi, Martine Deprez apporte des précisions. «Les négociations avec les producteurs ont permis de répartir les quantités restantes de livraison de doses de vaccin sur les années suivantes et de rester au prix initial (19,50 euros par dose) jusqu’à la fin du contrat. Le coût total jusqu’à fin 2026 s’élève donc à 9 054 903 euros».

Un coût à ajouter au 23 millions d’euros déjà dépensés pour la destruction de doses de vaccin depuis le début de la crise sanitaire.

2 plusieurs commentaires

  1. PasBelleLaVie

    Pas de quoi remercier les talents de negociateur… C’est juste du business entre deux mafieux au détriment de toute une population…. et avec ça, des contrats toujours caviardés !!!

  2. La bonne affaire…pour biontech pfizer.
    Merci a la commission de Bruxelles pour ses talents de negociateur.
    Une reconduction de la dame vdl s impose donc.