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Corps démembré de Mont-Saint-Martin : la victime s’appelait Diana


Le parquet de Diekirch a demandé à récupérer le dossier après l'identification de la victime, une femme vivant au Grand-Duché. (photo archives LQ)

Le corps d’une femme démembré et sans tête retrouvé mi-septembre à Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle) est celui de Diana Santos, une ressortissante portugaise résidant au Luxembourg, a annoncé mardi le parquet de Nancy.

L’identité du corps démembré et décapité retrouvé le 19 septembre à Mont-Saint-Martin a été révélé, ce mardi, par nos confrères de Contacto. Il s’agit de Diana Santos, une mère de famille âgée de 40 ans et originaire de Porto (Portugal). Elle résidait au Luxembourg depuis plusieurs années et avait un fils âgé de 22 ans. D’après le média, elle travaillait en tant que serveuse et aide-cuisinière.

« Grâce à la diffusion par voie de presse des dessins des tatouages de la victime, les autorités judiciaires du Grand-Duché du Luxembourg nous informaient qu’elles avaient identifié la femme au corps démembré« , a précisé le procureur de la République, François Pérain. L’identification a été confirmée par une « comparaison d’ADN », a-t-il ajouté.

Le parquet de Nancy s’est donc dessaisi de l’affaire au profit du parquet de Dierkich, au Luxembourg, a indiqué le magistrat, la jeune femme étant originaire de la commune, selon nos informations. C’est donc la police judiciaire luxembourgeoise qui reprend totalement l’affaire.

Le tronc de la victime avait été découvert par un passant mi-septembre « aux abords d’un bâtiment désaffecté » de Mont-Saint-Martin, commune située à la frontière avec la Belgique et le Luxembourg, avait détaillé le parquet de Nancy.

Les résultats de l’autopsie du corps de la femme n’avaient pas révélé de traces de blessures par balles ou arme blanche ni de violences sexuelles. Elle a vraisemblablement été tuée « dans les 24 heures » précédant la découverte du corps, manifestement « démembré à un autre endroit », avait indiqué François Pérain.

Les enquêteurs et le parquet avaient distribué à la presse les dessins des tatouages présents sur le tronc de la victime, afin de tenter de l’identifier. Le parquet avait aussi ouvert une procédure pour identifier l’auteur d’une vidéo du corps de la victime qui avait circulé sur les réseaux sociaux.

Un commentaire

  1. lecteur choqué

    indécent vos détails morbides, niveau bild