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Coronavirus : théoriquement, les frontaliers peuvent se faire soigner au Grand-Duché


Les frontaliers sont affiliés à la CNS comme n'importe quel travailleur résident. Si la saturation devenait intenable dans les hôpitaux chez eux, rien ne leur interdit de venir au Luxembourg (Photo d'illustration : Editpress).

Alors que la situation se tend dans les services médicaux et hospitaliers de la région Grand-Est, il est important de rappeler que les frontaliers ont le droit de se faire soigner au Luxembourg aussi.

En effet, le seul critère pour se faire soigner (et se faire rembourser) au Grand-Duché est de bénéficier d’une affiliation à la CNS, donc, à la sécurité sociale luxembourgeoise. Ce qui est obligatoire pour toute personne travaillant au Grand-Duché : c’est l’employeur qui fait les démarches dans les premiers jours du nouveau contrat de travail. D’ailleurs, quand le frontalier se fait soigner en France ou en Belgique, c’est en réalité la caisse de santé luxembourgeoise qui prend en charge les soins, en remboursant les caisses françaises ou belges à hauteur du coût des soins dans le pays d’origine.

Concrètement, le frontalier peut se rendre chez un médecin ou dans un hôpital au Grand-Duché, et présenter sa carte de sécurité sociale avec son numéro de matricule nationale. Le frontalier a droit aux mêmes prestations de santé au Luxembourg qu’un résident luxembourgeois : aucune règle différentielle (on ne voit pas sur quel fondement…) n’a été édictée pour le moment sur le cas précis du coronavirus.

Le Quotidien

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