L’Allemagne a lancé, depuis lundi, des contrôles renforcés sur l’ensemble de ses frontières.
Dans le but de limiter la migration irrégulière et pour renforcer la protection de la sécurité intérieure, l’Allemagne a décidé de lancer des contrôles renforcés à ses frontières pendant une durée de six mois.
Cette mesure qui a fait couler beaucoup d’encre, interpelle désormais les syndicats. Dans un communiqué publié ce jeudi, le LCGB indique que l’impact sur le trafic transfrontalier entre le Luxembourg et l’Allemagne est déjà bien présent. « Contrairement aux promesses de minimiser l’impact sur les navetteurs, il y a maintenant des retards considérables pour les frontaliers, notamment au point de contrôle fixe sur l’A64 », note-t-il.
Des points de contrôle « disproportionnés »
Face à cette situation qu’il juge « intolérable », le syndicat demande une intervention et un échange le plus vite possible entre le ministère des Affaires intérieures luxembourgeois et son homologue allemand.
Le LCGB souligne également que les « points de contrôle fixe mis en place, comme celui se trouvant sur l’A64 sont disproportionnés ».
« Il ne s’agit pas d’une des principales routes de fuite (…). Le code frontières Schengen stipule que les contrôles aux frontières sont certes possibles temporairement, mais uniquement « en cas de menace grave pour leur ordre public ou leur sécurité intérieure ». Il est douteux que ces conditions soient remplies au vu de la baisse actuelle du nombre de demandes d’asile en Allemagne », conclut-il.