Le RFCU, battu à domicile par un Cukaricki très réaliste (1-4), est déjà quasiment éliminé. La semaine prochaine, il ne devrait plus y avoir de club luxembourgeois en Conference League. En attendant de savoir si le F91 y sera reversé à un moment de sa campagne.
Le Racing, qui n’a jamais passé un tour de Coupe d’Europe en trois tentatives dans ce siècle, espère enfin parvenir à hisser le niveau. Et cela passe aussi par le fait de survivre à un début de match un peu hésitant, avec finalement peu de duels gagnés, un premier coup de chance sur une tête de Badamosi repoussée par le poteau d’un Ruffier battu (12e) et enfin l’ouverture du score de Kovac, à l’affut d’un tir en pivot soudain repoussé par le portier du RFCU (16e).
Tout doucement, l’expérience doit commencer à travailler ce club autant que l’équipe car il est revenu immédiatement et sans s’affoler. Il y a d’abord eu une perforation de N’Goma, à l’entrée de la surface, côté droit, qui est parvenu à servir le combatif Buch en pivot, qui a buté sur le portier, en face-à-face (19e). L’Allemand a ensuite réclamé une main d’un des joueurs de champ de Cukaricki en pure perte et sans conséquences : sur le corner qui a suivi, le 3e de Serbie a été laxiste au possible, laissant Omrani rependre seul, plein axe, de volée, le ballon délivré par J. Simon (1-1, 19e).
Chaque frappe de Cukaricki semble faire mouche
Les hommes de Fahrudin Kuduzovic ont alors maîtrisé beaucoup de choses, mais ne peuvent rien contre les exploits individuels. Alors que Cukaricki semble bloqué, son milieu de terrain Srdjan Mijailovic va déclencher un missile de trente mètres, qui va se loger en lucarne opposée (1-2, 35e). Quinze minutes plus tard, c’est le coup de massue : alors que Françoise est passé tout près de l’égalisation, un contre serbe profite d’une fatale erreur de compréhension entre Hennetier et Skenderovic. Kovac s’en va seul, Garos ne peut intervenir et cela fait 1-3 (50e).
Non seulement le club de la capitale n’y est plus mais en plus, chaque opportunité de son adversaire semble vouloir faire mouche et Lukic, des vingt mètres, trouve le petit filet opposé d’une frappe lourde (1-4, 66e). L’affaire tourne à la démonstration alors que le Racing s’était pourtant fendu d’une préparation plutôt très bonne. Malgré quelques opportunités de fin de rencontre, notamment par Muratovic, contré au dernier moment (75e), ce sera fini dans une semaine…
Julien Mollereau