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Conduite « sécurisée et efficace » pour les véhicules autonomes


La commune de Lenningen accueille des tests pour une durée d'un an. (Photo : editpress)

Pendant un an, des véhicules autonomes vont parcourir Lenningen. Les essais menés par Pony.ai sont garantis sans danger.

Depuis avril et pour une année, l’entreprise Pony.ai, en partenariat avec Voyages Emile Weber, est autorisée par le ministère de la Mobilité et des Travaux publics à procéder au test de trois véhicules autonomes à Lenningen. Les voitures, sous la supervision d’un opérateur de sécurité (safety operator), affichent l’indication «essai scientifique» à l’avant, à l’arrière et sur les côtés.

«Différents capteurs, composants matériels et logiciels sont intégrés», détaille le ministère. Ces éléments, essentiels dans la perception de l’environnement, permettent de récolter des données ensuite traitées par des algorithmes. Les véhicules possèdent ainsi une panoplie d’accessoires high-tech, tels que le LIDAR, qui mesure les distances grâce à des faisceaux laser. Mais également des radars, pour détecter les objets aux environs et leur vitesse, peu importe les conditions météorologiques.

Aussi, les voitures sont équipées de nombreuses caméras pour reconnaître visuellement les objets, les panneaux de signalisation ou encore les marquages au sol. Enfin, la présence de capteurs à ultrasons permet la détection d’objets à courte distance, notamment lors de manœuvres des véhicules.

«Un niveau quatre de sécurité»

Le ministère de la Mobilité et des Travaux publics fait savoir que les voitures testées bénéficient de milliers de kilomètres d’expérience, garantissant l’absence de risque sur la route. Il s’agit «du niveau quatre de sécurité», l’un des paliers les plus élevés. D’après SAE International, un organisme professionnel réunissant les acteurs des transports et de la mobilité au niveau mondial, le niveau quatre certifie que le conducteur n’a pas à intervenir si «les fonctionnalités de conduite automatisée sont activées».

En l’absence de supervision, le ministère tient à rassurer les usagers. «Ces capteurs, composants et logiciels fonctionnent ensemble pour permettre aux véhicules autonomes de fonctionner de manière sécurisée et efficace», précise-t-il. Capable de s’adapter à son environnement, en prenant des décisions, le logiciel intégré est censé aussi contenir plusieurs scénarios d’urgence. Donc, en cas de problème technique ou d’urgence, le logiciel sera capable de diriger le véhicule vers un lieu sûr, tout en transmettant les données nécessaires aux services de secours.