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Comparaison avec le Bataclan : Bernard Serin « choqué » par la polémique


"A aucun moment, je n’ai pu avoir cette stupidité ou ce manque de recul malsain et indécent", se défend le président messin. (photo archives Julien Garroy)

Après ses propos concernant les sanctions dont a écopé le FC Metz dans l’affaire des pétards contre Lyon, suscitant une vive polémique sur les réseaux sociaux, le président Bernard Serin a tenu à répondre aux critiques dans un communiqué samedi.

« Le FC Metz est une victime et la Commission a choisi de punir l’une des victimes pour dissuader les vrais coupables », avait déclaré vendredi Bernard Serin commentant les sanctions prononcées contre le FC Metz la veille par la Commission de discipline de la Ligue de football professionnelle. En plus du match qui sera rejoué à huis-clos, le club à la croix de Lorraine se voit retirer deux points de pénalité au classement. Une décision jugée injuste et qui a notamment fait dire au président Serin : « C’est comme si on avait condamné le Bataclan ».

La phrase a fait l’effet d’une bombe sur les réseaux sociaux et a suscité de vives critiques, les internautes estimant la comparaison tout à fait déplacée. L’intéressé a répondu samedi dans un communiqué, se disant « choqué » par l’ampleur de cette polémique « totalement incompréhensible » et dénonçant les intentions qui lui ont été prêtées « à tort » par « des médias qui n’étaient pas présents à Metz hier ». Voici sa déclaration en intégralité :

« Je suis choqué de lire et d’entendre depuis hier soir que j’ai souhaité comparer les événements qui se sont déroulés au stade Saint-Symphorien le 3 décembre, qui n’ont eu pour conséquence qu’une blessure légère, à ceux, tragiques, qui ont ensanglanté le Bataclan et Paris en novembre 2015.

A aucun moment, je n’ai pu avoir cette stupidité ou ce manque de recul malsain et indécent. Je n’ai pas comparé les faits eux-mêmes, qui sont clairement incomparables, j’ai comparé mon impuissance d’organisateur d’événement pour qu’il en découle le caractère injuste de la sanction.

Cette polémique est donc totalement incompréhensible.

Je suis personnellement touché par les intentions qui m’ont été à tort attribuées par des médias qui n’étaient pas présents à Metz hier, qui n’ont donc pas entendu la totalité de mes propos, qui n’en ont pas compris le sens et qui n’ont retenu qu’une seule chose parmi toutes celles qui ont été dites »