OGBL et LCGB ont une nouvelle fois manifesté, vendredi, contre la libéralisation des heures d’ouverture dans le commerce. Des piquets étaient organisés dans et devant différentes grandes surfaces.
Des manifestants équipés de pancartes et de drapeaux. Voici l’image qui s’est présentée aux clients dans les rayons de différentes grandes surfaces, vendredi.
Le front syndical formé par l’OGBL et le LCGB avait organisé de nouveaux piquets de protestation pour faire pression sur le gouvernement et le patronat. Le message reste clair : «Non à la libéralisation des heures d’ouverture dans le commerce».
Les ministres du Travail et de l’Économie, Georges Mischo et Lex Delles, ont suscité la colère du camp syndical avec leurs projets de loi portant sur l’extension du travail dominical et l’élargissement des heures d’ouverture dans le commerce.
Les dimanches, il deviendra d’office possible de travailler 8 heures au lieu de 4 heures. Il est également prévu que les commerces puissent être ouverts du lundi au vendredi de 5 h à 22 h et de 5 h à 19 h les samedis, dimanches et jours fériés.
Les syndicats dénoncent des conditions de travail de plus en plus difficiles, qui impacteraient la santé et le bien-être des salariés. Ils redoutent aussi que «des vies familiales et personnelles» soient «détruites».
«La pression pour travailler le dimanche, les jours fériés, et jusque tard le soir rendra impossible une véritable vie privée», fustigent l’OGBL et le LCGB dans un tract commun. Dans le même écrit sont mis en avant «des impacts dramatiques» pour les femmes et les travailleurs frontaliers qui composent la majorité du secteur.
Vendredi, les clients et salariés ont été informés sur les plans du gouvernement. Les piquets ont eu lieu devant les centres commerciaux Auchan (Kirchberg et Cloche d’or) et City Concorde (Bertrange).