Alors que le secteur de l’Horeca peine à recruter, le groupe Cocottes déroule le tapis rouge aux candidats et espère pourvoir 100 postes d’ici août pour son tout nouveau food hall à la Belle Étoile.
C’est un concept encore jamais vu au Luxembourg qui débarquera cet été au centre commercial de la Belle Étoile à Bertrange : un vaste food hall regroupera une dizaine de points de restauration sur plus de 2 500 m2, en lieu et place de l’ancien Cactus Inn.
Dès le 29 août, les clients trouveront là différents restaurants, dont Amour Food, qui proposera des recettes bistronomiques sous la houlette du chef Morris Clip, avec une cuisine ouverte qui permettra de le voir en pleine action, Grand Café, déjà connu pour ses plats à base de viande de qualité sur la place d’Armes, une déclinaison bar à cocktails et grignotages de Um Plateau, et de nombreux corners pour satisfaire tous les goûts.
Un projet titanesque, en cours depuis trois ans maintenant, et qui vient d’entrer dans une phase cruciale, celle du recrutement. Le groupe Cocottes et Grand Café, aux manettes de ce food hall, doivent ainsi pourvoir une centaine de postes dans plus de 20 métiers en un temps record, alors que le secteur de l’Horeca est confronté à une grave pénurie de main-d’œuvre.
D’où l’idée de mettre les petits plats dans les grands pour convaincre, avec semaine de quatre jours, horaires de travail en continu, plannings fixés un mois à l’avance, CDI dès le premier jour. Le tout détaillé sur une plateforme en ligne depuis quinze jours, baptisée jobfood.lu, qui liste toutes les offres d’emploi disponibles et leurs conditions avantageuses.
«On veut aller à contre-courant de tout ça»
«On recrute tout au long de l’année, mais pour cette ouverture, le challenge est énorme puisqu’on va embaucher l’équivalent d’un tiers de notre effectif actuel», reconnaît Tiffany Gas, responsable du recrutement pour le groupe Cocottes qui compte 350 collaborateurs.
Néanmoins, la mission s’annonce moins périlleuse que pour la concurrence, l’entreprise bénéficiant d’une très bonne réputation. «Contrairement aux professionnels de notre secteur, on n’a aucune difficulté à recruter», assure-t-elle. «On travaille avec un réseau solide au Luxembourg, en Belgique et en France, incluant des partenariats avec l’Adem et des associations dans le domaine du handicap ou de la réinsertion.»
Tout le monde a sa chance, voilà le leitmotiv du groupe qui propose régulièrement essais, stages et formations à ses nouvelles recrues. Un climat de travail positif très apprécié, qui favorise le bouche à oreilles : «Nos employés parlent beaucoup de nous, si bien qu’on a des listes d’attente pour certains postes», se réjouit la responsable.
Mais pour elle, le projet hors normes qui s’annonce justifie de franchir un pas de plus pour séduire les candidats. Par exemple, pour la première fois, la semaine de quatre jours sera proposée : «Ce sera quelque chose de complètement nouveau pour nous, qui correspond à ce que recherchent les gens. La restauration peine à attirer du monde à cause des coupures dans les horaires de travail, des samedis et dimanches où il faut être présent, et certains métiers comme plongeur ou commis sont peu valorisés. On veut aller à contre-courant de tout ça», martèle Tiffany Gas.
Concrètement, les salariés effectueront leurs heures hebdomadaires en quatre jours au lieu de cinq, avec une plus grande amplitude horaire sur leurs journées. Ils bénéficieront de deux jours consécutifs de repos et d’un jour supplémentaire aléatoire. Pour les besoins ponctuels de renfort des équipes, une application leur permettra de sauter dans la brèche sur base volontaire.
Une bonne ambiance de travail, ça compte
Et pour débaucher plus facilement des profils intéressants, le groupe a décidé d’offrir directement des CDI au lieu de CDD. Quant à la rémunération, elle sera attractive à tous les niveaux, même pour les postes non qualifiés : «Le salaire social minimum pourra être complété par des bonus ou des primes en fonction de l’engagement de la personne», confirme-t-elle, consciente que le rapport de force employeur-employé est totalement bouleversé depuis la crise sanitaire.
«Avant, c’était aux candidats de se vendre, aujourd’hui, c’est l’inverse», note la jeune femme. «Ils sont attentifs à l’équilibre entre vie personnelle et professionnelle, en demande de formation, d’évolution au sein de l’entreprise, et d’une bonne ambiance de travail. Critères que nous réunissons depuis de nombreuses années, car c’est un travail sur le long terme», décrit Tiffany Gas.
Hôte d’accueil, barman, second de cuisine, commis, chef de partie, pizzaiolo, chef de rang, runner, barista, plongeur, technicien de surface, grillardin, beerman : les profils appelés à rejoindre l’aventure dès le 21 août pour la mise en place sont très divers, et le groupe, dont les équipes sont constituées d’autant d’hommes que de femmes, cherche aussi des candidats «atypiques» comme des seniors ou des personnes en situation de handicap physique ou mental.
Toutes les offres d’emploi sont publiées sur le site dédié. Pour postuler, il suffit de remplir un formulaire en quelques clics ou de télécharger son CV via LinkedIn ou Indeed.
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et pas 1 seul qui parle luxembourgeois! » parlez français!!! » nee merci !!! vive oberweis, namur…