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Chômage des frontaliers : OGBL et LCGB restent vigilants


Les syndicats étaient dans la rue, le 22 novembre, pour protester contre la discrimination des frontaliers. (photo archives LQ/Hervé Montaigu)

Les deux syndicats luxembourgeois attendent une confirmation officielle de l’abandon par le gouvernement français des réductions des indemnités chômage pour les travailleurs frontaliers.

Mardi soir, la sénatrice de Meurthe-et-Moselle Véronique Guillotin a publié un communiqué annonçant que la réduction prévue des indemnités de chômage pour les frontaliers français travaillant au Luxembourg ne sera pas appliquée.

L’OGBL et le LCGB, vent debout contre cette réduction mesure, ne veulent pas crier victoire trop tôt. «Si cette information devait se confirmer, la décision ne pourrait être que saluée» par les deux syndicats, qui comptent continuer à «militer contre toute discrimination des frontaliers».

Le gouvernement français avait demandé aux partenaires sociaux de trouver 400 millions d’euros par an pour couvrir les frais d’indemnisation des allocataires frontaliers.

Dans un communiqué, le camp syndical évoque également la question sur la prise en charge des indemnités de chômage. À l’échelle de l’UE, les tractations sont en cours pour que le pays où travaillent les frontaliers prennent, le cas échéant, en charge les indemnités de chômage. Le Luxembourg est opposé à cette mesure.

OGBL et LCGB souhaitent «qu’une solution soit trouvée au niveau européen pour garantir au mieux les droits des frontaliers». S’il n’est pas possible de trouver un compromis, les syndicats «appellent le gouvernement luxembourgeois à négocier des accords bilatéraux respectant les droits des frontaliers».

Le camp syndical termine par souligner qu’il va continuer de suivre «de près» les deux dossiers. Afin d’obtenir gain de cause, ils comptent intervenir «en temps voulu auprès des autorités politiques luxembourgeoises et des autres pays de la Grande Région».