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Choc sur la RD 955 : la fillette est décédée


Les gendarmes cherchent des témoins qui pourraient permettre d’éclaircir les causes de la collision. (photo: le Républicain Lorrain)

Blessée lors d’un choc frontal, survenu dimanche sur la RD 955, au sud de Metz, la fillette est décédée. Son père est toujours dans un état alarmant.

La fillette de dix ans, blessée dimanche midi lors d’une collision frontale sur la RD 955, à Silly-en-Saulnois, est décédée dans la soirée. Pour mémoire, elle se trouvait, avec son père, à bord d’un Renault Scénic sur le tronçon Solgne-Metz lorsque le drame s’est produit.

Selon les premiers éléments de l’enquête, confiée aux gendarmes de la communauté de brigades de Verny, Angelo Rizzo, âgé de 52 ans, aurait perdu le contrôle de son véhicule. Il aurait, tout d’abord, effleuré le flanc d’une première camionnette avant de redresser sa trajectoire. Puis il aurait percuté frontalement une seconde camionnette qui suivait la première.

Le choc a été d’une extrême violence. Les deux occupants du Scénic ont dû être désincarcérés de l’amas de tôles dont ils étaient prisonniers. Grièvement blessés, ils ont été médicalisés sur place avant que la fillette, qui réside à Carling avec sa mère, ne soit héliportée vers un hôpital de Nancy. C’est là que la jeune Luziana est décédée quelques heures plus tard. Quant à son père, qui réside à Folschviller, son état inspirait encore de vives inquiétudes lundi après-midi. Il est toujours hospitalisé à Mercy.

Le conducteur et le passager de la seconde camionnette ont eu plus de chances. Âgés de 35 et 40 ans, ces deux occupants, originaires de Châlons-en-Champagne, ont été transportés à l’hôpital de Mercy d’où ils sont ressortis peu après.

Les militaires de la communauté de brigades de Verny poursuivent leurs investigations pour connaître les raisons de ce drame qui a eu lieu en pleine ligne droite avec une grande visibilité. Les militaires recherchent également un médecin et une infirmière qui auraient prodigué les premiers soins aux victimes mais n’auraient pas laissé leurs coordonnées aux militaires sur place.

Cé. K. et D.-A. D/ Le Républicain Lorrain